Le demi-de-mêlée du Rugby Club Toulonnais, Baptiste Serin s’est confié via Rugbyrama pour évoquer le retour du XV de la Rade en Champions Cup.

Le XV de la Rade accueillera Sale, ce samedi au Stade Mayol, à l’occasion de la première journée de la Coupe d’Europe.

Baptiste Serin exprime toute sa détermination à l’approche de cette compétition. Selon lui, cette compétition permettra réellement au RCT de se jauger. Extrait:

« Nous sommes tous conscients de jouer dans un club où la culture Coupe d’Europe est immense. On n’a donc d’autre possibilité que de montrer un bon visage. La saison passée, il était essentiel pour nous de bien figurer en « petite coupe d’Europe », pour montrer que ce groupe n’était pas forcément à sa place : on a des internationaux, des jeunes d’un talent certain et nous voulions montrer que l’on avait une équipe forte. Maintenant, la Champions Cup nous donnera des réponses sur le potentiel réel de ce groupe. Je ne suis pas inquiet, on saura franchir le cap qui existe entre les deux compétitions. »

Il concède avoir admiré le parcours du Rugby Club Toulonnais lors de la période du triplé Européen du RCT. Il a même poussé derrière le club Varois durant ces années.

Mais désormais, Baptiste Serin veut écrire une nouvelle page de l’histoire du club. Extrait:

« Vous savez, j’étais à Bègles à l’époque du grand RCT, et j’ai vraiment admiré ces différents parcours. Je dois même reconnaître que je poussais derrière Toulon. Maintenant il est indispensable pour nous de s’émanciper de cette histoire. Le Toulon d’avant a eu son histoire, et elle était magnifique, mais on doit créer la nôtre. Nous aimerions parvenir à faire aussi bien, même si nous sommes bien conscients que c’est pratiquement inégalable. Quoi qu’il en soit : nous allons nous donner à fond, pour montrer un bon visage et essayer de se qualifier. »

Pour conclure, le demi-de-mêlée du RCT indique que chaque joueur va devoir hausser son niveau de jeu pour espérer pouvoir aller loin dans cette compétition. Extrait:

« On a beaucoup de mecs peu expérimentés mais extrêmement talentueux : ils doivent prendre du plaisir, ne pas avoir peur et croire en leurs qualités. Le jeu ? Il faudra simplement se préparer à ce que tout aille un peu plus vite. La Champions Cup c’est : un peu plus costaud, ça tape un peu plus fort, ça va un peu plus vite, il y a un peu plus de rythme… Voilà, on doit monter « un peu » chaque curseur, car les décisions sont un peu plus compliquées à prendre avec l’excitation du rendez-vous. »