Baptiste Serin : « Je suis en paix, je fais confiance au destin »
Baptiste Serin : « Je suis en paix, je fais confiance au destin »
Le vendredi 19 décembre 2025 à 14:43 par David Demri
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Ce dimanche soir, le Rugby Club Toulonnais défiera l’Union Bordeaux-Bègles au Stade Chaban-Delmas, dans le cadre de la 12ème journée du Top 14.
Interrogé via Sud-Ouest, le demi-de-mêlée Toulonnais, Baptiste Serin s’est confié.
Ce-dernier est tout d’abord revenu sur la défaite concédée contre l’UBB, en demi-finale du Top 14, la saison dernière. Extrait:
Physiquement, on était à court, on n’a jamais existé. Même s’il n’y a rien à dire, j’étais déçu de ce qu’on avait rendu. On avait livré un match moyen, très en deçà de nos standards.
S’il regrette plusieurs départs importants l’été dernier, il estime que le RCT est toujours dans le coup cette saison. Extrait:
On a eu plusieurs départs importants en fin de saison dernière. On s’est dit que ce serait compliqué, mais on est encore là. Ça montre le caractère de l’équipe. Mais je trouve qu’on a encore deux visages : à l’extérieur, on a des problèmes de consistance sur lesquels on doit encore travailler.
Questionné sur son aventure au RCT, il indique être désormais en paix avec lui-même. Extrait:
Je suis en paix. Avec moi, avec mon parcours. Je fais confiance au destin. J’ai opté pour des choix et je suis content de les avoir faits même si tout n’a pas été payant de la manière dont je l’imaginais. En restant à Toulon, je veux persévérer dans cette voie. C’est ce que j’ai fait durant toute ma carrière. J’ai couru après une qualif pendant des années avec l’UBB. Avec Toulon, c’est pareil. En équipe de France, je persévère également comme peu le feraient. J’espère que ça tournera un jour, mais mon parcours est ainsi fait. Je m’attache week-end après week-end à démontrer que je peux apporter à mon équipe, c’est déjà pas mal.
Dans la foulée, il estime avoir manqué d’insouciance lors de sa dernière saison à Bordeaux. Extrait:
Un temps, sur la fin de mes années à Bordeaux, j’ai manqué un peu d’insouciance alors que c’était justement ma force : j’essayais de tout contrôler en ayant côtoyé le haut niveau. Mais j’ai vite appris que ce n’était pas la solution. Je dois jouer sur mes qualités. Il faut s’adapter à nos coéquipiers, mais l’équipe doit également s’adapter à nous… J’essaie de jongler avec les deux.
Pour conclure, il a évoqué son histoire avec le XV de France. Extrait:
Je m’accroche à ce qu’on me donne ! J’étais en vacances, j’ai tout laissé tomber pour revenir directement. Le XV de France est quelque chose d’important pour moi, je ne l’ai jamais caché. Comme je l’ai déjà dit, je ne lâche rien. On verra si un jour j’ai la chance d’avoir une opportunité. En attendant, je veux être en paix avec moi-même et me dire que j’ai tout donné. Ce qui est sûr, c’est que j’ai pris beaucoup de plaisir à revenir dans le groupe. Qui plus est à Bordeaux avec plusieurs mecs que j’aime beaucoup.
Ça m’a permis d’assister à la première cape de Maxime Lamothe que j’ai connu tout petit, je me suis revu avec Jeff Poirot quand j’étais jeune (sourire). En plus, Laurent Marti était présent à la remise des maillots. Ça m’a fait quelque chose. J’étais aussi très content de retrouver le Stade de France lors de la préparation du match face à l’Australie. Je sais ce que ce maillot vaut pour l’avoir quitté plusieurs fois dans ma carrière. Retourner en équipe de France, c’est un max de plaisir.
Il indique toujours espérer jouer la Coupe du monde de 2027. Extrait:
Oui, mais comme tout le monde. Pour que les rêves deviennent réalités, il faut des opportunités. Je ne contrôle pas tout. Mais quand tu es performant, ça peut sourire.
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