Barassi dépité : « Je n’ai pas souvenir d’avoir vécu une semaine comme celle-ci à Toulouse »

Barassi dépité : « Je n’ai pas souvenir d’avoir vécu une semaine comme celle-ci à Toulouse »

Le samedi 17 mai 2025 à 1:13 par David Demri

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Le trois-quarts centre du Stade-Toulousain, Pierre-Louis Barassi s’est longuement confié dans les colonnes du Midi Olympique.

Ce-dernier est notamment revenu sur la large victoire remportée contre Toulon, le week-end dernier au Stade Vélodrome de Marseille.

A lire ci-dessous : 

La semaine n’avait pas été évidente du tout à vivre. On était très déçu et frustré par notre prestation en demi-finale de Champions Cup. Et du fait de ne pas être qualifiés… (il s’arrête) Ne pas se qualifier, c’est une chose, mais ne pas se donner les moyens de le faire, cela en est une autre. Contre Toulon, on voulait vraiment remettre notre rugby en place. Tant qu’à risquer de perdre, autant que ce soit avec nos armes… Avant le match, on s’est dit qu’on allait à Marseille pour jouer notre rugby. Et c’est ce qu’on a bien fait, je pense.

L’audace et le panache, ce sont des mots qui sont beaucoup revenus la semaine dernière. Mais il faut relativiser car Toulon a écopé d’un un carton rouge. À 15 contre 14, c’est plus simple pour nous en attaque.

Il ne le cache pas : la défaite concédée contre l’UBB en demi-finale de Champions Cup a fait beaucoup de mal. Extrait:

Je n’ai pas souvenir d’en avoir vécu une autre comme celle-ci à Toulouse. J’ai la chance, depuis que je suis ici, que l’équipe ait été souvent performante. On a bien répondu à Marseille. Réussir un match pareil, je crois que cela nous a aussi rassurés d’une certaine manière. On se rend compte que ce n’est pas parce qu’on passe à côté une fois qu’on perd toutes nos qualités. Au moins, on a vite basculé et on peut se concentrer pleinement sur le Top 14.

Il tente d’expliquer cette défaite concédée contre Bordeaux-Bègles. Extrait:

On a manqué un peu de tout à Bordeaux. De stratégie, d’engagement… On n’a pas mis tous les curseurs à 100 %. Désormais, le maître mot, c’est justement de s’engager à 200 % dans tout ce qu’on fait. Tant pis si on se trompe, mais il faut rester audacieux. Comme à Marseille. Il ne faut pas non plus faire n’importe quoi, on le sait, mais on s’est retrouvé sur cet aspect.

J’aurais préféré qu’on passe un tour de plus. On a bien rebondi, et c’est essentiel. Il faut s’en servir pour la suite, c’est certain. Mais est-ce que ça peut être une bonne chose ? Franchement, je ne pense pas. C’est juste qu’on doit s’appuyer dessus.

L’orgueil, ou simplement la frustration de ne pas s’être assez donné pleinement. C’est notre sensation. Je ne dis pas qu’on ne s’est pas envoyé (sic) mais il a manqué les 10 % supplémentaires qu’on a d’habitude. Ceux qui font basculer les matchs à certains moments et qui nous font gagner contre de grosses équipes.

Il évoque la suite du Top 14. Extrait:

Il reste pas mal de matchs. Factuellement, on est qualifié pour les demies. C’est un gros point positif, on va avoir du temps pour préparer ces matchs importants. Voilà pourquoi on va se servir de notre échec en demi-finale de Champions Cup pour avancer. On a repris du plaisir le week-end dernier, on a mis les choses dans l’ordre, on a été audacieux et on a joué avec panache. Mais, je le répète, il y a encore un bon bout de chemin à faire.

On sait combien c’est important d’être dans de bonnes dynamiques. Ça met en confiance. On est heureux d’être qualifiés, c’est sûr. Mais il ne faut pas oublier la façon dont on va aborder le prochain match éliminatoire…

L’idée, c’est comment on va se préparer pour cette échéance sur les semaines qui viennent. J’entends par là faire de grosses prestations pour se mettre dans les meilleures dispositions en vue de la demie. On se l’est dit entre nous : « On a des petits records à aller chercher. » Du nombre d’essais, du nombre de points sur une phase régulière, etc. Ce sont des choses qui nous « challengent » au quotidien pour se surpasser.

Il explique ensuite comment les Toulousains arrivent à rester 100% focus sur cette fin de saison. Extrait:

Les places sont chères dans ce club, ce n’est pas nouveau. Je fais confiance au staff pour maintenir l’émulation mais c’est à nous d’en être acteurs. On doit se tirer tous vers le haut, bosser les uns pour les autres.

Sur le plan personnel, il affirme se sentir très bien. Extrait:

Je me sens bien physiquement. J’ai la chance d’être au bon moment, au bon endroit ces derniers temps. Dans des matchs comme celui contre Castres ou à Toulon, j’étais à l’aile mais, quand l’équipe est forte et avance, c’est plus évident… J’ai envie que ça continue.

Je ne veux pas m’emballer. Sur ma dernière performance, il y a du bon et du moins bon. À moi de corriger le moins bon et de m’appuyer sur ce que j’ai bien fait pour continuer dans cette dynamique. Le reste, ce n’est pas moi qui le contrôle. Je me concentre donc sur ce que je peux contrôler. Je veux garder le cap.

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2 Commentaires

  1. Allez les petits.... 17 mai 2025 at 09h- Répondre

    On n’a pas mis ce qu’il fallait,
    On a gâché des occasions,
    Non on a été au même (ntk) niveau,
    ils ont été plus efficaces en zone de marque etc….
    Le jour où un toulousain admettra que ce jour là l’UBB était au-dessus il poussera des ailes aux saucisses du même nom!

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  2. ux 17 mai 2025 at 09h- Répondre

    Il oublie de dire l’essentiel : L’UBB est allée à Wallon : elle a gagné.
    L’UBB les a reçus au Matmut en championnat : elle a gagné.
    L’UBB les a joués au Matmut en demie finale de CC : et elle a nettement gagné ( 35/18 )
    Alors, que les saucisses arrêtent de nous dire que leur élimination est un gros coup de bol … et que NOS victoires successives le sont aussi !

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