Bastareaud: « Il y avait toute ma famille et tous mes amis »

Bastareaud: « Il y avait toute ma famille et tous mes amis »

10 février 2013 - 14:45

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Lors de son départ de la capitale pour rallier Toulon ce dimanche matin, le trois-quarts centre Français Mathieu Bastareaud a affirmé être triste d’avoir perdu au Stade de France devant sa famille et tous ses amis. Extrait:

« C’est rageant de perdre un tel match. Sur un plan personnel, cela l’est même tout particulièrement, car il y avait toute ma famille et tous mes amis au Stade de France. Ça fait mal. C’est pourquoi, ceux qui vont avoir la chance de figurer dans l’équipe pour le déplacement en Angleterre devront se lâcher, car il va falloir sauver l’honneur, tout simplement. »

Propos recueillis par La Provence.

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  1. Vidal 10 février 2013 at 15h

    Tu n'as rien à te reprocher, tu dois être dans l'équipe.

  2. Silver64 10 février 2013 at 17h

    J espere pour ses proches que les places étaient offerte sinon bonjour…….Enfin Mathieu à fait son match contrairement a certains.

  3. magoo 10 février 2013 at 17h

    Effectivement, il n'a rien à se reprocher, il a été le meilleurs sur le terrain.
    Je regarde le match Irl./Angl. je ne crois pas que ce sera contre les Anglais, surtout chez eux, qu'on se refera la cerise…. Ni contre l'Irlande d'ailleurs, mais j'espère ardemment me tromper.

  4. chris83 10 février 2013 at 18h

    HS Avis de tempête au RCT

    Humilié chez l'avant-dernier, le club varois, toujours leader, tangue dangereusement. La semaine va être houleuse

    l n'en pouvait plus. Après le cinquième (et dernier) essai de Bordeaux-Bègles qui a ponctué une terrible humiliation (41-0), Bernard Laporte a quitté la tribune d'où il suivait le match.

    Tête basse, il a eu le temps de ressasser la sortie catastrophique de ses troupes dans l'interminable tunnel qui conduit aux vestiaires du stade Chaban-Delmas. Rejoint par Jonny Wilkinson et consorts un peu plus tard, le volcanique directeur sportif du RCT a laissé éclater sa colère.

    Comment une telle humiliation a pu se produire ?

    Puis, alors que les joueurs s'en allaient au compte-gouttes, il a réuni deux piliers de son effectif, Wilkinson et Juan Martin Fernandez Lobbe, zappant l'appel de Mourad Boudjellal.

    Laporte a longuement échangé avec ses cadres pour essayer de comprendre comment une telle humiliation a pu se produire face à un relégable qui, hier, a seulement empoché sa quatrième victoire de la saison, son premier bonus offensif. Les mises au point se sont prolongées dans l'avion qui ramenait le groupe meurtri dans la préfecture varoise.

    Séance vidéo improvisée ce matin

    Ce matin, le repos va laisser place à la séance vidéo qui sanctionne chaque défaite. Celle-ci promet de plus "piquer" que les autres. Car cette "fanny" fait tache ; la manière dont elle a été concédée aussi. Cette escouade qui semblait invincible il y a peu s'est muée en une piètre formation qui bafouille son rugby, collectionne fautes et approximations, se montre défaillante en conquête.

    Le mammouth qui écrabouillait la concurrence n'inspire plus la crainte. "Nos adversaires savent qu'on est bons à prendre. Encaisser 40 points chez l'avant-dernier, ça fait peur. En ce moment, on joue le bas de tableau. On est moyens de partout", se lamente Sébastien Bruno.

    "Se dire les vérités qui font mal"

    Le ressort ne s'est pas cassé à Bordeaux. Le mal s'est insinué dès la défaite à Mayol contre le Racing qui a brisé "une dynamique énorme" dixit Bruno. Les rumeurs de la non-prolongation des deux entraîneurs, Olivier Azam et Pierre Mignoni, ont accentué le malaise. "Cette défaite est la résultante d'un mois difficile, estime Azam. J'ai trouvé les joueurs agacés, perturbés.

    Ce ne sont pas des machines. On s'est compliqué la tâche tout seul, au niveau du club. Quand on est premier, il faut de la sérénité. Il va nous falloir ramener un peu de calme." Les propos tenus par Mourad Boudjellal ne semblent pas aller dans cette direction. L'avis de tempête pourrait être décrété sur la rade dans les prochains jours.

    "On va se faire violence, se dire des vérités qui font mal mais font avancer"

    "Bernard a dit que les vacances allaient être supprimées, qu'on allait bosser deux fois plus dur. Il va nous préparer une semaine commando avant le match de samedi contre Montpellier", croit deviner Bruno. Laporte parviendra-t-il à rectifier certains comportements ?

    "On est dans le creux de la vague, admet-il. On va se faire violence, se dire des vérités qui font mal mais font avancer. À certains postes, on a un niveau quelconque. Perdre ainsi est inacceptable. On ne s'est pas comportés comme des sportifs de haut niveau." Au fait, Toulon est toujours leader de Top 14 avec six points d'avance sur son dauphin. Mais les stars varoises sont en train de devenir de simples figurants.

    Fabrice Lamperti pour LAPROVENCE

  5. chris83 10 février 2013 at 19h

    Rugby – Top 14 – RCT : SOURCE L"equipe

    «Quelque chose cloche»Après une première sortie au sujet des joueurs prêtés en équipe de France, le président toulonnais Mourad Boudjellal s'en est pris dimanche à son groupe qu'il a taxé de «rentier».

    Mourad Boudjellal digère mal la défaite des Varois enregistrée samedi (41-0) sur les terres de Bègles-Bordeaux. Après avoir réclamé des indemnités pour les joueurs prêtés en équipe de France, le président du RC Toulon a ensuite recentré sa colère sur le groupe toulonnais et n'a pas mâché ses mots dans nos colonnes de dimanche. «Quand on est leader c'est totalement indigne. J'ai le sentiment qu'on vole la première place. Mais je ne suis pas très étonné C'est sûr que ce n'est pas dans la semaine qu'il va y avoir des prolongations de contrat.» Boudjellal a par ailleurs déclaré dans le journal La Provence : «Une équipe de Fédérale 1 aurait mieux joué que le RCT . Une défaite de cette ampleur, ce n'est pas anodin du tout. En observant le groupe, je le pressentais même depuis quelque temps. Vous savez, quand on prend le chemin du 'Tout va bien', on se dirige toujours vers le village de 'Si j'avais su'.»

    «Les joueurs n'ont pas lâché délibérément»
    «Sans être un grand spécialiste du rugby, je vois bien qu'on ne progresse plus dans certains secteurs du jeu. Je vois bien, aussi, que des individualités hors pair, qui colmataient beaucoup de choses il y a peu encore, ne le font plus. C'est bien simple, beaucoup de joueurs gèrent la situation comme si celle-ci ne pouvait pas se dégrader. En fait, ils sont devenus des rentiers. Mais cela ne pourra pas fonctionner jusqu'à la fin de la saison. Dans un premier temps, je vais réunir les leaders de l'équipe dès lundi. (…) Sur ce match à Bordeaux, je suis persuadé que les joueurs n'ont pas lâché délibérément. Du coup, c'est bien qu'il y a quelque chose qui cloche dans la mécanique du RCT. Et qu'on ne me dise pas que l'absence des internationaux a pesé», a conclu le président toulonnais.

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