Guilhem Guirado laissé au repos, c’est le jeune Bastien Soury qui défiera Newcastle ce vendredi soir à l’occasion de la sixième journée de la Coupe d’Europe, en compagnie d’Anthony Etrillard.

Présent en conférence de presse, ce-dernier a expliqué qu’il ne savait pas que la rencontre allait probablement se jouer sur la neige.

Mais peu importe les conditions météorologiques, ce qu’il souhaite c’est que l’équipe redresse la barre. Extrait:

« Le match se jouera sur la neige ? Je ne savais même pas. Jouer un vendredi soir ça ne fait pas forcément rêver mais c’est le dernier match de Coupe d’Europe. Peu importe les conditions, on va y aller. Comptablement on n’a plus rien à jouer dans cette compétition. On va y aller pour jouer un match de rugby et essayer de se libérer car c’est un match qui sera sans pression et sans enjeu. Peu importe qu’il neige, qu’il pleuve ou qu’il vente… On sait que les conditions là-bas sont différentes de celles du Sud de la France. On va y aller pour essayer de faire un bon match de rugby, retrouver des valeurs comme la combativité et la solidarité. »

Si ce match est sans enjeu sportif pour les deux équipes d’ores et déjà éliminées de la compétition, en revanche le jeune Varois précise qu’une victoire ferait du bien aux têtes. Extrait:

« Revenir avec une victoire nous ferait forcément du bien. Mais comptablement, que l’on gagne ou que l’on perd ça reviendra au même car on est éliminé. Ce sont les matches qui vont arriver ensuite comme la réception du Stade-Français en Top 14. Il faut que l’on se retrouve. Contre Edimbourg à la maison, on a péché et contre Newcastle ce sera un contexte difficile où il faudra vraiment que l’on se regroupe entre nous. Il y aura peut-être quelques supporters mais sinon on va se retrouver entre nous, les joueurs et le staff. »

Pour conclure, Bastien Soury est satisfait de ne plus devoir attendre les périodes de doublons pour gagner du temps de jeu avec le RCT. Il est heureux d’être entré dans la rotation des talonneurs. Extrait:

« Il y a cette fameuse période de doublons pendant le Tournoi des Six-Nations et je l’aborde sereinement. Cela fait plusieurs années que c’est toujours pareil. Cette année, j’ai eu la chance d’avoir beaucoup plus de jeu en amont de cette période de doublons. Je suis plus en rythme et j’ai plus d’automatismes avec les copains. On va se retrouver avec Anthony Etrillard et on sera amené à faire pas mal de matches avant que Guilhem Guirado ne revienne. C’est toujours positif, ça fait du temps de jeu en plus et de l’expérience. C’est positif pour moi. Mais je n’attends plus la période de doublons pour avoir du temps de jeu. J’en ai en-dehors et je suis content. En étant plus jeune, j’attendais cette période de doublons, mais maintenant ce n’est que du plus. »