Bastien Vergnes-Taillefer en colère : Il secoue le groupe Bordelais !

Bastien Vergnes-Taillefer en colère : Il secoue le groupe Bordelais !

Le lundi 13 octobre 2025 à 19:47 par David Demri

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Rien ne va plus pour l’Union Bordeaux-Bègles, corrigée 56 à 13 par le Stade Toulousain dimanche soir à Ernest-Wallon. Troisième défaite consécutive à l’extérieur pour les Girondins, après les revers déjà sévères au Racing 92 et au Stade Français. Un coup dur pour une équipe championne d’Europe il y a encore quelques mois, qui semble peiner à retrouver sa dynamique.

Au coup de sifflet final, Bastien Vergnes-Taillefer n’a pas cherché à minimiser la débâcle.

Il s’est confié via Midi Olympique :

« On a été dépassé. On va revenir un peu à l’humilité, travailler dur et ne pas faire une saison gâchée. Il faut se taire, retourner au travail et repartir de l’avant, parce que la saison est encore devant nous. »

Le troisième ligne a insisté sur la nécessité d’un électrochoc :

« J’espère que ça va nous donner un déclic. Mais on a pris deux fois quarante points à l’extérieur et on s’était aussi dit que ce serait un déclic. Je constate que ce n’est pas le cas. Il va falloir trouver des mots. Mais les mots, j’ai l’impression qu’on les avait trouvés la semaine dernière… Il faut aussi se dire que ça va passer par l’entraînement. »

Dans le vestiaire bordelais, la frustration est palpable :

« On est loin de nos standards et on doit se persuader que, ce qu’on fait, ce n’est pas assez. Il faut surtout que, nous joueurs, on s’en aperçoive. Après, s’engueuler, c’est bien. Mais ce qui compte, c’est le terrain. Donc, on doit travailler, il n’y a pas de secret. »

Vergnes-Taillefer a également évoqué une possible difficulté à tourner la page :

« Oui, je pense qu’à un moment donné, il faut aussi se dire les choses. Et qu’effectivement, on est encore sur la saison dernière. […] On se repose un peu sur nos acquis de l’an dernier. Mais ce n’est pas parce qu’on l’a fait que ça va réussir cette année. Il faut repartir comme si on n’avait rien fait. »

De son côté, Yannick Bru a préféré relativiser, pointant davantage un manque de niveau que de motivation :

« Franchement, je pense que ce problème-là, on l’a traité et on s’y est remis. Sur ce match, c’est clairement un problème de niveau. […] Nous n’étions pas au niveau, et quand je dis « nous », c’est tout le monde, ça ne se limite pas aux vingt-trois joueurs. »

Samedi, à Perpignan, l’UBB n’aura plus le choix : il faudra réagir, sous peine de voir la crise s’installer durablement.

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