Bayonne renverse Paris à la dernière seconde dans un scénario irrespirable !
Bayonne renverse Paris à la dernière seconde dans un scénario irrespirable !
Le samedi 27 décembre 2025 à 20:58 par David Demri
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Jean-Dauger a bien failli tomber pour la première fois en Top 14 depuis le 8 juin 2024. Mais une fois encore, l’enceinte bayonnaise a vibré jusqu’à l’ultime instant. Dans un match totalement débridé, l’Aviron Bayonnais s’est imposé sur le fil face au Stade français (35-34), grâce à un essai de Paulos après la sirène et à une transformation décisive de Segonds.
Un succès renversant qui permet aux Basques de conforter leur place dans le top 6, tandis que Paris sort provisoirement des places qualificatives.
Une première période de feu à Jean-Dauger
Dès les premières minutes, le ton est donné. Les défenses souffrent, les attaques s’expriment et le public assiste à un véritable bras de fer offensif. Fidèle à son ADN, le Stade français frappe le premier. À la conclusion d’un maul porté irrésistible, Petelo Mapu aplatit en force (0-7, 8e).
La réaction bayonnaise est immédiate. Sur le renvoi, Carreras s’impose dans les airs et l’Aviron enchaîne. À proximité d’un ruck, Capilla profite d’un service précis de Fischer pour filer entre les poteaux (7-7, 9e). Le duel devient alors un échange coup pour coup.
Sur un jeu au pied millimétré de Carbonel depuis la médiane, Ward est trouvé. Repris mais jamais arrêté, le centre parisien parvient à aplatir (7-14, 14e). Bayonne répond une nouvelle fois sans trembler. Après avoir resserré la défense adverse grâce à un maul, Segonds distille une sautée parfaite vers Tiberghien, qui mystifie Dakuwaqa (14-14, 17e).
Les pénalités s’enchaînent de part et d’autre (17-17), avant un nouveau temps fort basque. Depuis ses 22 mètres, Jantjies ose une relance audacieuse. L’action se prolonge jusqu’à Segonds, qui allume une diagonale lumineuse pour Carreras. L’Argentin conclut dans un Jean-Dauger en fusion (22-17, 28e). Segonds creuse l’écart juste avant la pause (25-17), mais Paris refuse de lâcher. Dans le temps additionnel, Abramishvili conclut un nouveau ballon porté pour ramener les siens à un point (25-24).
Une tension maximale après la pause
Au retour des vestiaires, les défenses montent d’un cran, mais la pression reste constante. Carbonel puis Segonds continuent d’alimenter le tableau d’affichage au pied (28-27). Paris ne profite pas de l’infériorité numérique bayonnaise après le carton jaune de Setiano (52e), mais pousse encore.
À cinq minutes du terme, le Stade français pense avoir fait le plus dur. Dans les 22 basques, Barré tape rasant pour mettre la pression. Fischer récupère mais se fait contrer par Halaifonua, qui aplatit pour donner l’avantage aux Parisiens (28-34, 75e). Jean-Dauger retient son souffle.
Paulos et Segonds font chavirer Jean-Dauger
Dos au mur, Bayonne refuse la fatalité. Depuis ses 22 mètres, Tiberghien lance une relance audacieuse. L’Aviron progresse, recycle, insiste dans l’axe et pousse la défense parisienne à la faute. Après la sirène, Paulos surgit pour inscrire l’essai de l’espoir.
Le stade explose. Reste la transformation. Face aux poteaux, Segonds ne tremble pas et libère tout un peuple (35-34).
Grâce à ce succès renversant, Bayonne consolide sa quatrième place au classement (34 points) et poursuit son impressionnante série à domicile. Le Stade français, héroïque mais puni dans les derniers instants, glisse à la septième position (33 points). Une soirée folle à Jean-Dauger, fidèle à sa réputation : ici, rien n’est jamais fini.
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3 Commentaires

Quel match bravo au deux équipes chapeau les gars
Oui ce fut intense et enlevé.
Le Stade Français est vraiment crédible cette année, ils sont souvent consistants à l’extérieur et bons à domicile. Je les vois devant Bayonne en fin de saison et dans les 6.
Et pour ceux qui voyaient Setiano comme un potentiel futur sélectionné : 4 pénalités en mêlées en 50 minutes et un carton jaune, et neutre dans le jeu courant…
Ce soir on a effectivement retrouvé le Setiano que l on connaît à Toulon