Benjamin Bagate peste contre ceux qui n’ont pris aucune nouvelle de Christophe Dominici ces-dernières semaines

Benjamin Bagate peste contre ceux qui n’ont pris aucune nouvelle de Christophe Dominici ces-dernières semaines

1 décembre 2020 - 19:02

5 Commentaires

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Benjamin Bagate était le bras droit de Christophe Dominici dans le projet mené avec les Emiratis pour racheter le club de Béziers, l’été dernier.

Ami de longue date de Christophe Dominici, Benjamin Bagate s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique pour évoquer le décès de l’ancien international Français.

Celui-ci confirme que Christophe Dominici n’était vraiment pas bien ces dernières semaines.

Parmi tous ceux qui expriment leur peine dans les médias, Benjamin Bagate se demande qui s’est véritablement soucié de la santé de Christophe Dominici dans les dernières semaines de sa vie. Extrait:

« Christophe n’était pas bien, ces dernières semaines. Il était peiné, déçu de la conclusion de l’épisode biterrois. Ouais, il était au fond du seau et se sentait seul. Aujourd’hui, beaucoup de gens parlent. Mais peu l’ont côtoyé, appelé ou visité, sur la fin de sa vie. Il y avait peut-être aussi, chez « Domi », une forme de honte vis-à-vis de ce qui s’était passé durant cet été si particulier. Les réseaux sociaux l’avaient pris pour cible ; il avait été moqué, jugé, vilipendé… Lui qui avait tellement envie de revenir dans le rugby professionnel pensait probablement que les portes lui en étaient désormais fermées. »

Concernant le projet de reprise de l’ASBH, il indique que les Emiratis pourraient revenir dans les mois à venir. Extrait:

« Ai-je des nouvelles des Emiratis ? Oui et non. Ils sont toujours dans les parages, de ce que je comprends. Mais en ce qui me concerne, je n’y crois plus. »

Pour conclure, Benjamin Bagate exprime toute sa peine. Extrait:

« Il me manquera tellement, vous savez… « Domi », c’était un être solaire. Même quand il était mal, il m’appelait pour me remonter le moral, me demander des nouvelles de mon père qui venait de subir d’un AVC. Il était comme ça, « ninou ». Il pensait à ceux qu’il aime avant de penser à lui…  Je relisais ses textos encore tout à l’heure car j’ai tout gardé et on était quasiment au téléphone ou en contact tous les jours. C’était quelqu’un de généreux, dans le partage qui faisait tout avec son cœur et avec ce que l’on a entre les jambes. Quelqu’un de sincère, d’honnête qui avait vécu un grand malheur avec la perte de sa sœur à l’âge de 14 ans. Est-ce-que le milieu a été vraiment bien avec lui ? J’ai un doute, en tous les cas moi je perds un frère et c’est compliqué. »

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5 Commentaires

  1. LA MAYOCHE 1 décembre 2020 à 20h- Répondre

    t as raison Benji, maintenant c est le monde du TPMG (tout pour ma gueule), l individualisme forcene mene le monde , et le rugby avec » le tout pognon » a perdu ses valeurs essentielles!

  2. Roquefort 1 décembre 2020 à 21h- Répondre

    Ok mais à l’écouter on entend une personne dans la peine mais avec tout le respect que je lui dois ; il était où lui. L autolyse est complexe et difficile à accepter pour les proches. Le temps atténuera notre peine

    • Peace 2 décembre 2020 à 07h- Répondre

      Pauvre commentaire. Il dit qu’il était proche de lui, quotidiennement, mais malgres celà Domi a décidé de partir. Les gens malades psychologiquement ne le montre pas tous, certains sont extrêmement pudiques… Moi ce qui me dégoute c’est de voir notre monde business (tpmp, Laporte qui chiale de la même manière qu’il a chiale il y a 2 mois au moment des élections…), c’est surtout ça qui est triste pour sa mémoire. Après, ses vrais amis étaient là je pense, mais on ne peut rien faire dans ces cas là… DOMI était quelqu’un de fort et déterminé, tout le monde s’accorde la dessus, donc il est parti comme un taureau

  3. captain swing 1 décembre 2020 à 21h- Répondre

    Bagate the blues ?

    Non David pas taper, ou alors doucement, feutré, sur la batterie, la contrebasse faisant le reste….

  4. Isidore 2 décembre 2020 à 15h- Répondre

    Être présent même physiquement ne fait rien à l’affaire !!!
    Si la personne n’a pas décider profondément de vivre, elle trouvera toujours la ressource mortifère de s’en aller.
    Il aurait fallut qu’il accepte de faire une cure dans un hôpital spécialisé avec des thérapies adaptées pour lui faire retrouver sa lucidité quand à sa valeur intrinsèque vis à vis de lui même d’abord et du monde qui l’entoure.
    Et Ce n’est pas gagné.
    Est ce qu’il aurait accepté ??? Rien n’est moins sûr !!!!!