Le talonneur Clermontois Benjamin Kayser s’est exprimé en conférence de presse sur la finale de H-Cup à venir contre Toulon, le samedi 18 mai prochain. Il est conscience que ce match est historique pour son club et affirme que le groupe travaille au maximum pour analyser le jeu Toulonnais et arriver le jour J avec un maximum de certitudes. Extrait:

« Ça va être un moment historique, à la fois pour le club mais aussi pour tous les joueurs. J’ai eu la chance de jouer deux finales et d’en perdre deux malheureusement. C’est toujours des moments mythiques et extraordinaires dans une carrière. Ça passe vraiment très vite. On s’était projeté un peut toute l’année pour retourner à Dublin, c’est chose faite. Maintenant, enfin on peut prétendre à être champion d’Europe, on est à 80 minutes d’un titre, ça ne dépend plus d’une série incroyable de victoires ou d’une séquence de tout ce qui peut se passer en poule. Ça ne dépend que de nous pendant 80 minutes contre un super adversaire. Ça va être quelque chose de grand. On se plaint souvent qu’on n’a pas suffisamment de temps, là pour une fois on en a un petit peu donc on ne va pas se plaindre. Il va y avoir énormément de travail. Le premier constat ça a été de récupérer, le deuxième ça été de dire qu’on a faillit perdre la demi-finale. Donc on considère qu’on a été meilleur que le Munster et qu’on mérite cette place en finale mais on a failli ne pas y aller et on a vraiment pas envie de passer à côté. Le staff a vraiment redoublé d’effort pour mettre le doigt là où ça fait mal. C’est passé par beaucoup de critiques constructives, beaucoup d’analyses et de reconcentration. Il faut remettre tout à plat et on s’est dit qu’on a trois semaines pour arriver à cette finale en pleine forme. La vidéo va beaucoup tourner tout en travaillant le physique car il va falloir que l’on reste bien au point pour être au top physiquement la semaine prochaine. Puis il va y avoir une énorme analyse stratégique de cet adversaire qui en plus stratégiquement sont très très en place. On va devoir les connaître sur le bout des doigts, plus que sur un match habituel où parfois on n’a pas vraiment le temps de se projeter dedans. Ça va aller très très vite mais je peux vous dire qu’on va bosser très très dur pour arriver avec le plus de certitudes possibles. »