Le manager du Rugby Club Toulonnais, Bernard Laporte est revenu sur le début de saison mitigé de son équipe, avant le retour des cadres et les bons résultats décrochés notamment à Clermont et en Coupe d’Europe.

Le coach Varois rappelle que l’équipe est actuellement en reconstruction, avec des joueurs qui jouent beaucoup par rapport à l’année dernière, tels que Levan Chilachava, Florian Friesia ou encore Konstantin Mikautadze et Anthony Etrillard. Extrait:

« Ce n’est pas dû uniquement à la Coupe du monde, mais aussi parce qu’on a beaucoup remanié l’équipe. On a cinq trentenaires qui sont partis, et pas des moindres. Il fallait renouveler. Donc Florian Fresia joue davantage, comme Levan Chilachava et Konstantin Mikautadze. Le club leur a fait confiance. Au Racing 92, ils sont plutôt dans la continuité avec pas de départ et seulement des rajouts comme Dan Carter. Nous, on est en pleine reconstruction, mais ça ne nous fait pas peur de se reconstruire, c’est un plaisir. Fresia, Chilachava, Etrillard, Mikautadze… des mecs qui ne jouaient pas et qui jouent maintenant. Ils font des bons matches pour le moment et il faut continuer. C’est l’équipe de demain et il faut bien qu’elle démarre un jour. Comme tous le monde, ils ont fait des mauvais matches. Mais quand ont voit ce qu’ils ont fait contre le Leinster, c’est encourageant pour la suite. »

Pour autant, Bernard Laporte ne cache pas que l’absence du deuxième ligne Irlandais Paul O’Connell fait énormément défaut au RCT, notamment dan les airs, en touche. Extrait:

« L’absence de Paul O’Connell nous fait défaut. On le dit et on le redit. Mais on arrive à gagner sans lui. Quand il arrivera, ce sera une plus-value. Il faut aussi constater que des mecs comme Taofifenua explosent, Suta fait de très bons matches. Ça fait plaisir de voir qu’il est capable de se hisser à ce niveau. Mikautadze est aussi sur une pente ascendante. On a Samu Manoa qui est blessé mais il a fait de bons matches. Même si on n’a pas la complémentarité idéale qu’on avait avant, on gagne des matches et on a de la force en-bas, sur les mauls, car on est massif. »