Bernard Laporte, sûr de ses forces, vise plus que jamais la présidence de la FFR le 3 décembre prochain. Mais s’il n’était pas élu, l’ancien sélectionneur ne ferme pas la porte à un retour au RC Toulon. Explications pour RMC Sport.

Bernard Laporte, on évoque votre possible retour à Toulon si vous n’êtes pas élu à la tête de la FFR. Qu’en est-il ?

Dans la vie, il faut toujours être sincère. Je ne retournerai pas à Toulon car je vais gagner la présidence de Fédération Française de Rugby le 3 décembre. Mais effectivement, je sais que le président Mourad Boudjellal aimerait bien, au cas où, que j’y retourne. Je lui ai dit de vive voix : « Je ne reviendrai pas car je vais gagner le 3 décembre ». Si ce n’était pas le cas, ça serait effectivement une éventualité. Je n’ai pas décidé de ce que serait mon avenir au cas où, si je continuerai à être dans le rugby ou pas. Oui, cela fait partie des éventualités. Pourquoi pas mais, je le répète, je fais campagne tous les jours auprès des gamins et des présidents de clubs. Dans ma tête, je vais gagner et le travail va payer.

Vous n’avez donc pas déjà trouvé un accord avec Mourad Boudjellal ?

(Rires) Non, il n’y a aucun accord avec Mourad. Bien sûr que non. Ça serait se porter « la maffre » comme on dit dans le jargon que de signer quelque chose avant que ça ne soit fait. Avec Mourad, j’ai toujours travaillé en toute franchise. Encore une fois, je n’y pense pas car je vais gagner le 3 décembre.

Vous êtes donc plus concentré et motivé que jamais dans l’optique de la FFR…

Oui, bien sûr, surtout avec tout le travail que j’accompli. C’est fatiguant mais j’y prends aussi du plaisir. Je rencontre beaucoup de gens mais aussi des territoires, des régions. J’étais à Nantes, Lorient et Rennes. Aller à la rencontre de ce monde amateur me passionne.

Si jamais vous reveniez dans le rugby, ça serait forcément à Toulon ?

J’ai noué des contacts et des relations avec ce club, cette ville, ce département, cette région. En quatre ans et demi, nous avons été trois fois champions d’Europe et une fois champion de France. J’y ai vécu des émotions fortes. Il y a des gens là-bas que j’aime très fort, à commencer par le Maire Hubert Falco. C’est mon ami et je l’apprécie énormément. Si je devais revenir dans le rugby, je ne me verrais pas dans un autre club. Je le dis avec beaucoup de franchise.

Selon vous, Mourad Boudjellal va-t-il réellement vendre le RCT ?

Je ne sais pas. Je n’ai vu qu’une fois Mourad depuis la finale du Top 14 (perdue contre le Racing 92 en juin, ndlr). On a échangé, on a parlé. Il m’a dit qu’il y avait une éventualité de vente. Il fera ce qu’il voudra. C’est lui qui prendra la décision et il ne m’a fait aucune confidence.

Connaissez-vous Lucien Simon et Gérard Barba, candidats à la cette reprise du club ?

Je connais très bien Lucien, pas du tout monsieur Barba. Je sais que c’est un éventuel repreneur mais je ne le connais pas.

Source: rmcsport.com