Bernard Laporte : « Quand j’ai vu Rudi Wulf à Toulon, je me suis dit qu’il s’était trompé de maillot ! »

Bernard Laporte : « Quand j’ai vu Rudi Wulf à Toulon, je me suis dit qu’il s’était trompé de maillot ! »

1 avril 2021 - 18:24

2 Commentaires

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Invité sur le plateau de Salon VIP sur BeIn Sports ce mercredi, le patron du rugby Français a évoqué divers sujets.

Voici un résumé de son intervention.

Dans un premier temps, il a indiqué ne pas vouloir retourner dans le domaine de la politique une fois qu’il aura terminé son mandat à la tête de la Fédération Française de Rugby. Extrait:

« Je ne retournerai pas en politique. La personne qui m’avait demandé de venir c’était Nicolas Sarkozy et c’était un hommage quand un homme de cette trempe vous demande d’occuper ce poste-là. Donc j’y suis allé et ça m’a plu. Mais je ne veux pas y retourner car j’ai d’autres challenges dans ma vie. »

Il précise n’avoir jamais pensé qu’il allait un jour devenir président de la FFR. Extrait:

« J’ai décidé de m’engager à la tête de la Fédération en 2014. Mais avant cela, l’idée ne m’avait pas traversé la tête. Mais ce n’était pas à la base une volonté de ma part. »

Il a ensuite rappelé tout son amour au club de Gaillac. Extrait:

« Gaillac c’est mon club et je ne l’oublierai jamais. C’est mon club formateur et ce sont ces gens-là qui m’ont donné l’envie d’aller au stade, de partager avec d’autres. Sans la racine, la fleur n’existe pas. Donc je n’oublierai jamais ce club. A Gaillac, j’entrainais les poussins et les benjamins. Cela me plaisait. On transmet ce qu’on vous a transmis. J’avais cela en mois. Je ne sais pas ce qui fait ma différence. Mais quand les joueurs sont heureux de te recroiser 10 ans après, je pense que c’est que tu as fait de grandes choses avec eux. »

Concernant la finale de Coupe d’Europe de Toulon contre Clermont en 2013, Bernard Laporte indique ne pas avoir vu les dernières minutes de la rencontre, trop stressé. Extrait:

 

« La première finale de la Coupe d’Europe contre Clermont en 2013, je n’ai pas vu les dernières minutes. On menait d’un point et nous étions dominés dans nos 30 mètres et il restait au moins trois minutes. Je suis parti car j’avais trop de souffrance. Je suis parti et je suis resté dans le couloir du stade. J’ai attendu que les gens sortent et cassent la porte pour dire qu’on a gagné ou qu’on a perdu. Ils ont démonté la porte et ils ne savaient pas que j’étais dans le couloir. Quand je les ai vu sauter de partout, on s’est tous embrassé pour savourer la victoire. »

Ce qui lui manque ? Avoir des moments intimes avec les joueurs lors des causeries d’avant match. Extrait:

« S’il y a un truc qui me manque, ce sont les moments intimes, les causeries avec les joueurs, quand tu captes les joueurs et que tu les sensibilises. Ces moments-là, ce sont les moments qui me manquent le plus. J’ai des présidents de Top 14 qui me demandent des conseils parfois (rire). »

Le joueur qu’il regrette de ne jamais avoir pu entrainer en club ? Un certain Christian Califano. Extrait:

« Quand j’entrainais au Stade-Français, il y avait des joueurs que je voulais mais que Max Guazzini ne voulait pas. C’est le président qui a le dernier mot, c’est le président qui commande. J’aimais beaucoup Christian Califano. Je l’ai entrainé en équipe de France et il faut des mecs comme ça dans un club. J’aurais aimé le faire venir au Stade Français car c’était un bout en train et déconneur. »

Bernard Laporte s’est ensuite exprimé sur le transfert de Gaël Fickou du Stade-Français Paris au Racing 92. Extrait:

« Son transfert du Stade-Français au Racing ? Ca le regarde (rire). On est dans un monde professionnel. Je ne connais ni les tenants et aboutissants. On s’aperçoit qu’il y a des joueurs qui jouent pour un club et le dimanche suivant, ils jouent pour un autre club. Je ne savais pas que Rudi Wulf était à Toulon. Et quand je l’ai vu à Toulon, je me suis dit qu’il s’était trompé de maillot (rire). Je n’avais pas tout suivi. Tout cela est un peu choquant. Comme Louis Picamoles qui joue désormais pour Bordeaux-Bègles. C’est comme ça, c’est le monde professionnel. »

Pour conclure, Bernard Laporte défend le sélectionneur Fabien Galthié des critiques qui lui sont régulièrement faites. Extrait:

« J’ai beaucoup entendu de choses sur Fabien Galthié. Quand on entraine une équipe, on a toujours à un moment donné des problèmes avec un joueur. J’ai dit à Fabien Galthié que j’avais confiance en lui et je lui ai dit qu’il fallait que l’on apporte les compétences au staff de l’équipe de France et que la Fédération allait y mettre les moyens. Je voulais qu’on rivalise en terme de staff et de compétences avec ce qui se fait de mieux dans le monde. Je m’étais engagé avec Shaun Edwards. Mais je voulais connaître l’avis de Fabien Galthié et bien évidemment il a accepté. Fabien Galthié a construit son staff. Je trouve Fabien Galthié plus doux et plus compréhensif des autres. On a construit un staff qui pour moi est le staff le plus compétent que l’équipe de France n’a jamais eu. »

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2 Commentaires

  1. Raymond 1 avril 2021 at 18h- Répondre

    Je viens d’apprendre la sanction de la commission à l’encontre de No Nonu : 3 matches. Merci pour cette faveur et bravo à l’encontre de Doussain pour son jeu déloyal, ainsi les provocateur vont se régaler, pour eux, c’est gratuit!

  2. fm 2 avril 2021 at 00h- Répondre

    L’Avenir ne nous tardera pas à nous le révéler Bernard . C’est une certitude .