Bernard Laporte revient sur un moment fort de sa carrière : « Mais vous plaisantez ou quoi ? »
Bernard Laporte revient sur un moment fort de sa carrière : « Mais vous plaisantez ou quoi ? »
Le lundi 14 juillet 2025 à 12:21 par David Demri
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A l’occasion du Tour de France, Midi Libre réalise des entretiens avec des personnalités attachées à la région Monteplliéraine.
Le premier épisode est consacré à Bernard Laporte, ancien ministre des Sports, ex-sélectionneur du XV de France, ex-coach du RCT triple vainqueur de la coupe d’Europe, et aujourd’hui directeur sportif du MHR.
Depuis son plus jeune âge, Bernard Laporte est un inconditionnel du Tour de France. Pour lui, c’est un rendez-vous estival sacré, au même titre que Roland-Garros. Extrait :
« Je suis fan. Roland-Garros et ça, c’étaient les rendez-vous de l’été. J’étais un dingue de Bernard Hinault. Je l’ai rencontré une dizaine de fois dans ma vie, quel plaisir. J’ai 61 ans et je le bade encore. Le Tour, petit, je regardais toujours. Il est passé deux fois devant chez mes parents, à Gaillac. C’était l’événement. Avec mes frères, on faisait des paris au café. On se créait des classements avec nos pronostics. Et on regardait toutes les étapes. »
Passé par la case ministère entre 2007 et 2009, Bernard Laporte a aussi côtoyé les arcanes du sport de haut niveau… et du Tour.
Il se souvient notamment d’un épisode tendu avec Hein Verbruggen, alors président de l’UCI, bien décidé à racheter la Grande Boucle. Extrait :
« Quand j’étais ministre, Hein Verbruggen voulait racheter le Tour de France et l’affilier à l’UCI. Il était venu me voir avant d’aller voir ASO. Je lui ai dit : ‘Mais vous plaisantez ou quoi ? On ne va jamais vendre notre patrimoine sportif, c’est à nous ça. Ce n’est pas moi qui décide, certes. Mais n’y comptez pas’.Le mec était virulent. Il voulait interdire certaines équipes de venir. Je ne l’ai plus jamais revu ensuite. »
Le Tour, pour Bernard Laporte, c’est plus qu’une course cycliste. C’est une mémoire vivante, un patrimoine national, un lien familial et populaire. Et malgré une carrière marquée par le rugby et la politique, la passion reste intacte, chevillée au corps.
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3 Commentaires
Merci Bernard .
Le patrimoine ne se brade pas.
Eric
Il en a pourtant brader d’autres quand il était au gouvernement pour faire plaisir à son Maître « Talonnettes »
Avec lui on’ aurai gagné la coupe du monde alors que c’est pas pour demain !!!