Quelques minutes après la qualification de ses hommes pour les demi-finales du Top 14 au dépend du Racing-Metro sur le score de 17-13, Bernard Laporte s’est exprimé en conférence de presse.

Bernard Laporte, vainqueur à la fin, Toulon a longtemps paru crispé….
Ce n’était pas vraiment de la crispation. On dominait mais on ne marquait pas. On manque trois pénalités faciles, un drop de trente mètres face aux poteaux. Eux font cent pour cent en première mi-temps. A la mi-temps, je leur ai dit que dès qu’on tenait le ballon, on était dangereux, qu’ils avaient du mal à se replacer. Ils ont fait une deuxième mi-temps énorme, ils ont été héroïques, ils se sont vidés, se sont transcendés pour aller la chercher (la victoire, NDLR). Ce n’est pas facile quand on est mené de dix points. Il y a eu beaucoup de volonté, on s’est resserré, on a joué plus au près, entre la zone du 10 et les avants et ça nous a remis dans l’axe et fait avancer. On a repris confiance et on a su se montrer dangereux.

Qui a décidé de laisser le but à Matt Giteau, après les échecs répétés de Jonny Wilkinson ?
Sincèrement, je ne sais pas. Je pense que Jonny a du dire à Mat: « je n’y suis plus, prends le relais. » C’est très professionnel de la part de Jonny. Vous savez, ce n’est pas moi qui décide depuis la-haut dans ma cahute. On a le privilège d’avoir Matt qui peut suppléer. C’est tout à l’honneur de Jonny d’avoir laissé le but à Matt Giteau car il n’était pas dans un jour positif.

Comment aborderez-vous votre demi-finale face à Clermont ?
C’est un très gros morceau, une équipe qui est en finale chaque année et qui est demi-finaliste de la Coupe d’Europe. C’est, avec Toulouse, ce qui se fait de mieux sur le sol français. On le sait, plus on s’approche du bout, plus c’est dur et costaud. Mais le Racing, ce n’était pas facile à manoeuvrer non plus.

Propos recueillis par l’équipe.fr