Dans son édition de vendredi, le Midi Olympique nous informait que le deuxième ligne du Rugby Club Toulonnais Eben Etzebeth était reparti en Afrique du Sud le temps du confinement.

Seul à Toulon, le Springbok a préféré rentrer au pays, auprès des siens, plutôt que de vivre le confinement seul, à son domicile dans le Var.

Le bi-hebdomadaire précisait que le champion du monde en titre s’était d’abord heurté au refus de ses dirigeants avant que le président Bernard Lemaître ne cède finalement sous la pression du joueur et de la Fédération Sud-Africaine de Rugby.

Selon le Midi Olympique, ce départ d’Eben Etzebeth en Afrique du Sud aurait fait grincer des dents les dirigeants du XV de la Rade puisque personne ne sait quand le deuxième ligne pourra revenir à Touloon.

En effet, les frontières sont actuellement fermées et l’Afrique du Sud connaît un retard dans l’épidémie de Coronavirus qui touche le monde. Il y a donc de fortes chances pour que les frontières de l’Afrique du Sud restent encore fermé un bon moment, ce qui empêcherait Eben Etzebeth de revenir à temps pour la reprise éventuelle de la compétition.

Mais ce week-end, le président Bernard Lemaître a souhaité rectifier l’information. Il a apporté des précision dans les colonnes du Midi Olympique de ce dimanche.

Ainsi, le propriétaire du RCT précise que tout s’est fait en bonne intelligence avec Eben Etzebeth et qu’il n’existe aucune tension entre le joueur et les dirigeants du club. Extrait:

« S’il est exact que la règle au RCT est que tout l’effectif, français et étranger, reste confiné et à la disposition du club, une exception a été acceptée pour ce seul joueur. La décision de le libérer n’a nullement été prise dans un contexte conflictuel mais au contraire en bonne entente avec Eben. Son coach et moi-même avons compris son mal-être et l’avons autorisé à rentrer dans sa famille contre l’engagement à être de retour dès la fin du confinement. Cela, très bien accepté par Eben qui est un grand professionnel. Et qui ne cesse de nous remercier pour la mesure prise en sa faveur. On est donc loin d’un « grincement de dents » de la direction du RCT sur ce point. »