À quelques mois de la fin de son contrat avec le Rugby Club Toulonnais, Baptiste Serin n’a toujours pas tranché sur son avenir.

Une situation qui suscite logiquement de nombreuses interrogations sur la rade, alors que le demi de mêlée international reste l’un des cadres les plus précieux du groupe Varois.

Bernard Lemaître, président du RCT, a confirmé que le sujet était au cœur des préoccupations du club.

« Je dois voir Baptiste Serin très vite, dans les jours qui viennent, et avoir un entretien avec lui. Pierre Mignoni l’a déjà eu. On souhaite le conserver, mais il faut qu’on sonde ses velléités », a-t-il expliqué via Midi Olympique.

Le dossier est d’autant plus complexe que de nouveaux paramètres perturbent le marché. Le projet de Ligue privée, baptisé R360, attise toutes les convoitises et commence déjà à semer le trouble dans les vestiaires.

« Il y a beaucoup d’éléments qui entrent en jeu, en particulier avec la perspective de ce projet de Ligue privée dite R360, qui bouscule beaucoup les esprits », ajoute Lemaître.

Selon le dirigeant toulonnais, plusieurs joueurs du club auraient déjà été sollicités par cette future compétition. Des offres mirobolantes qui, forcément, font réfléchir.

« On a plusieurs joueurs qui ont déjà reçu des offres. Et cela les perturbe : les chiffres annoncés sont affolants. Il faut vite que World Rugby légifère sur ce projet », insiste le président.

Au cœur de ces incertitudes, Baptiste Serin reste une pièce maîtresse de l’effectif varois. Meneur de jeu, capitaine exemplaire, il symbolise l’expérience et l’identité de ce RCT en reconstruction.

Sa décision pèsera lourd non seulement dans l’équilibre du groupe, mais aussi dans la stratégie sportive du club.

Reste désormais à savoir si Toulon parviendra à convaincre son maître à jouer de prolonger l’aventure à Mayol, ou si les vents d’ailleurs, financiers ou sportifs, viendront redistribuer les cartes.

Affaire à suivre…