Bernard Lemaitre explique pourquoi il n’a pas la même stratégie que Mourad Boudjellal
Bernard Lemaitre explique pourquoi il n’a pas la même stratégie que Mourad Boudjellal
Le jeudi 3 juillet 2025 à 15:10 par David Demri
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Le président du Rugby Club Toulonnais, Bernard Lemaitre s’est confié dans les colonnes du journal régional Var-matin.
Ce-dernier a expliqué pourquoi il n’utilise absolument pas la même stratégie que son prédécesseur Mourad Boudjellal, à la tête du Rugby Club Toulonnais.
Bernard Lemaitre affirme que Mourad Boudjellal avait concocté une équipe pour gagner tandis que lui se concentre sur la reconstruction du club.
Fort logiquement, sa stratégie se veut plus lente. Extrait:
« Il y a une différence fondamentale, qui n’est pas du tout une critique, entre mon prédécesseur Mourad Boudjellal et moi. J’ai le sentiment qu’il construisait surtout une équipe pour gagner. C’était son but. Et c’était un noble but! Mais moi, je reconstruis un club. Forcément, ce n’est pas le même processus. C’est plus lent, ça prend du temps.
Les résultats sportifs sont très importants, mais ce ne sont pas les seuls éléments. Il faut définir une vision, un objectif général. Et il faut lui donner les moyens de ses ambitions, ça passe aussi par ce qu’on a fait ici (il montre le Campus). Il faut dessiner une organisation, corriger les erreurs. Et il faut que l’ambition se maintienne, la ligne générale aussi. À mon arrivée, j’ai dit deux choses: pérennité et formation. »
Aussi, Bernard Lemaitre souhaite bâtir solidement le RCT afin que le club n’ait plus besoin d’un mécène pour survivre sur le plan financier. Extrait:
Je suis venu avec l’idée que le jour où je partirai, le club soit dans une situation où il n’aura pas besoin d’un « guide suprême » pour exister. L’actionnaire a une fonction principale: financer. Mais il faut que ce rôle s’atténue avec le temps. C’est-à-dire que le club survive dans un premier temps, puis vive par lui-même ensuite. Dans les paramètres qui lui permettent de vivre, au-delà de l’économique, il y a l’ultra-compétition.
On ne peut plus, comme à l’époque de Mourad, aller chercher les joueurs aux quatre coins du monde. Financièrement, ça ne passe plus, parce que le salary cap est très contraignant, et c’est très bien d’ailleurs! Mais on ne permet pas de gagner un championnat, une coupe d’Europe, qu’avec des joueurs recrutés. Alors il faut les former. »
Pour conclure, Bernard Lemaitre indique avoir beaucoup appris depuis son arrivée à la tête du club. Extrait:
« Je ne porte aucune appréciation sur mes compétences mais je mesure mieux l’environnement qui est spécifique. Oui, à Toulon tout est différent. Il fallait aussi que je m’adapte. J’ai connu trois entraîneurs, en comptant Collazo et Azéma. On fait des erreurs, on apprend, il faut changer.
Sur l’approche économique du club, j’ai appris beaucoup. Ce qu’il est possible de faire ou non. Sur le plan sportif, il y a des grosses satisfactions, comme la réussite progressive du « RCT Passion » et les progrès de l’équipe première. Une demi-finale de Top 14, même si on ne la gagne pas, c’est pour moi supérieur à une victoire en Challenge Cup. »
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6 Commentaires
si on n’a pas un bon recrutement, on n’a pas de résultats. Si on n’a pas de résultats, on n’a pas de sponsors, d’abonnés, et de supporters
Et je rajouterai au commentaire précédent et pas de supporters, pas d’argent…
Ce qu’il ne comprend pas bien c’est que former revient au même, et éventuellement coûte plus cher que recruter (structures formateurs) . Former des joueurs qui deviendront des stars coutera aussi cher si ce n’est plus qu’aller les chercher. Croit-il que les N’Tamack, Ramos et consort sont payés en cacahuètes ? Et que dire de Dupont ?
Comment justifier que former coute moins cher ? C’est absolument faux, s’ils sont bons et mal payés, ils vont voir ailleurs.
Ils raconte tout ca parce qu’il veut que l’on se contente d’une demi molle….
Tout le monde recrute sauf nous; Nous nous avons 7 arrivées dont 3 espoirs au compteur pour 25 départs dont 14 espoirs (et il parle de formation avec 14 espoirs qui partent ?) de qui se moque t-il ?
Qu’il mette le club en situation d’équilibre pour mieux le vendre, ca je peux comprendre, mais qu’il ne raconte pas d’histoires… et qu’il ne donne pas de leçons sur le recrutement.
On va tranquillement rejoindre le ventre mou et voir nos meilleurs éléments partir sans être remplacé comme cela à déjà commencé…
Est-ce que cela lui permettra de vendre mieux ? J’en doute. Je pense qu’il n’en a plus rien à faire du club et qu’il veut revendre au plus vite et au mieux. Après tout cela peut se comprendre.
Nous on a plus qu’à espérer un richissime investisseur.
Mr le Président pas besoin de faire un long discours et d’aller chercher un changement de stratégie. Il suffit de suivre et comparer le recrutement du RCT et celui par exemple de l’UBB.Mais après il faut pas nous endormir avec l’ambition de superformer au moment de la campagne des abonnements.
Est ce que je vais encore être censuré par l’ARCO du RCT ?
Tout à fait juste. Les chiffres parlent : une douzaine de départs allégeant abondamment le salary cap et un recrutement laissé à l’abandon avec un seul titulaire potentiel s’il retrouve la forme.
Avec un tel constat, comment un président peut il affirmer ça?
La situation comptable du RCT n est pas tenable même à court terme.voila pourquoi le recrutement en pathie…une majorité des clubs sont dans ce cas
Il ne faut pas raconter n’importe quoi, il y a 2 titulaires qui partent et qui sont remplacés :
Isa et Fainga par Mercer et Brex.