Récemment, le président du Rugby Club Toulonnais, Bernard Lemaître a démissionné de son poste au sein du Comité directeur de la Ligue Nationale de Rugby.

Le patron du RCT a expliqué sa démission via l’émission Linvité diffusée sur la chaine YouTube Limpact TV.

Il explique qu’il ne servait strictement à rien lors des Comité directeur de la Ligue Nationale de Rugby étant donné que personne ne l’écoutait.

Voici la déclaration de Bernard Lemaître. Extrait:

« Je me suis fait élire avec d’autres à la Ligue pour constituer un groupe afin d’avoir une capacité d’influence sur des choses qui nous paraissaient fondamentales et apporter un plus. Je me suis lourdement trompé. On était contraint de nommer comme président un candidat qui n’était pas vraiment le notre, c’était une roue de secours. Je peux le dire car je lui ai dit et il doit le comprendre car il ne l’a pas très mal pris.

J’y suis resté deux ans et demi et je me suis dit que c’était une dépense d’énergie considérable pour rien du tout. Je ne servais à rien. Et j’ai dit à mes collègues qu’ils ne servaient à rien non plus. Même le président du Stade-Toulousain qui est très influent n’arrive pas à faire passer ses idées, qui sont les miennes pour la plupart. Thomas Lombard pareil. S’ils veulent rester ils y restent mais moi je m’en vais. Je consacre davantage de temps au RCT et je fais avec les règlements que la Ligue se complait à fabriquer. »

Il peste également contre la LNR qui est une véritable machine à fabriquer des règlements, comme le regrettait déjà un certain Mourad Boudjellal en son temps. Extrait:

« La Ligue est une machine à fabriquer des règlements ou à modifier des règlements. Nous sommes à 1 200 d’articles, ça pèse un kilo et demi si on l’imprime. Et tu dois te débrouiller avec cela et si tu te débrouilles mal, on t’attrape en te citant le texte. On passe un temps considérable à se battre contre l’organisme qui normalement doit être à notre service. La Ligue est au service des clubs et on se bat contre eux. Donc j’ai estimé que je ne pouvais rien faire pour améliorer les choses et donc j’en suis parti. »

Voilà qui est dit.