Le Biarritz Olympique tient enfin sa colonne vertébrale pour le futur. Après une première moitié de saison mouvementée, faite de hauts et de bas mais globalement solide au regard des ambitions du club, la direction a enclenché un virage stratégique majeur : sécuriser les forces vives qui incarnent l’avenir du BO. Et le chantier avance vite.

Avec six victoires, un nul et huit défaites, Biarritz s’est montré capable de rivaliser malgré le handicap administratif – cinq points retirés entre le lancement de la saison et le mois de décembre.

À mi-parcours, les Basques possèdent neuf unités d’avance sur Dax, premier relégable, et restent dans les clous pour un maintien serein. En coulisses, l’objectif est clair : verrouiller les joueurs qui portent le projet sportif.

Ces dernières semaines ont confirmé cette politique. Après avoir consolidé plusieurs dossiers (prolongations d’Arthur Guillemin jusqu’en 2027 et Younes Ouldji jusqu’en 2029), le BO a avancé trois pions majeurs.

Trois signatures XXL pour bâtir le BO version long terme

Andrea Sacco (21 ans)
Arrivé cet été, le troisième ligne n’a pas tardé à convaincre. Auteur de 11 matchs dont 6 titularisations, il s’est imposé comme un profil d’avenir au club. Un accord sur trois saisons supplémentaires, jusqu’en 2029, doit être signé prochainement. Gros coup pour Biarritz, qui tient là un diamant en plein polissage.

François Mur (pilier gauche)
Lui aussi dans une dynamique ascendante. Lancé l’an dernier, il a démarré les 10 matchs qu’il a disputés cette saison, preuve de sa montée en puissance. Déjà lié au BO jusqu’en 2027, il prolongera deux années supplémentaires, soit jusqu’en 2029. Une confiance assumée des dirigeants pour un joueur de plus en plus indispensable.

Dorian Laborde (centre)
La sensation basque du début de saison. Prêté au BO l’été dernier, il a explosé : 13 matchs, 10 titularisations, influence offensive et qualité technique au pied. Considéré en interne comme la meilleure recrue de l’exercice, il est tout proche de parapher un contrat de trois ans, jusqu’en 2029, les derniers détails étant en cours de finalisation.

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En renforçant durablement son ossature, le BO se donne du souffle, de la stabilité et un vrai horizon sportif. Une stratégie rare à ce niveau, mais ambitieuse : verrouiller la jeunesse pour reconstruire patiemment, sans renier ses ambitions ni son identité.