Mardi dernier, Bakkies Botha a compris que sa Coupe du monde était terminée et qu’il ne pourrait prendre part au quart de finale face à l’Australie. La faute à un tendon d’Achille douloureux qui lui gâchait la vie depuis le début de la compétition. Dans la causerie qu’il avait organisée avec les autres joueurs sud-africains pour leur dire adieux, l’ombre d’une fin de carrière planait lourdement pour plomber l’ambiance. Se posait alors la question de son avenir toulonnais.

Engagé avec le RCT pour trois ans, le deuxième ligne est attendu pour le 1er novembre, date où commence effectivement son contrat. Mais ce dernier ne pourra être honoré que si Botha est déclaré apte à la pratique du rugby. Le président Mourad Boudjellal l’a engagé pour que «Bakkies fasse du Bakkies» et rien d’autre. Les relations publiques, le président toulonnais peut largement s’en charger tout seul. Et pour « faire du Bakkies », le Sud-Africain doit être en pleine possession de ses moyens. Or sa blessure laissait envisager une intervention chirurgicale. A 33 ans, les risques sont réels de ne jamais récupérer totalement et de devoir faire une croix sur sa carrière et la découverte d’un championnat que Botha avait hâte de découvrir. Pour l’instant, le club ne souhaite pas que le joueur se fasse opérer avant que le staff toulonnais ne l’ait examiné.

Mais les dernières informations, même si elles sont encore à prendre au conditionnel, laisseraient entendre que l’opération pourrait être évitée. Botha pourrait alors porter le maillot au brin de muguet. Mais il convient de rester prudent pour l’instant et d’attendre des nouvelles venant du joueur lui-même.

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