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Boudjellal se fâche

Boudjellal se fâche

Le dimanche 28 août 2011 à 14:43 par David Demri

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Le président toulonnais Mourad Boudjellal a confirmé qu’il laisserait bien partir Philippe Saint-André à la tête des Bleus. Mais à ses conditions. Car il n’a pas encore trouvé de successeur à son manager.
Le ton a changé. La « fierté » a laissé place à la fermeté et une bonne dose d’agacement. Mourad Boudjellal a musclé son discours en l’espace de quelques jours. Le président toulonnais a confirmé, samedi à l’issue de la victoire du RCT contre Biarritz (30-5), qu’il laisserait bien partir Philippe Saint-André à la tête du XV de France. Mais à ses conditions. « Hier soir (vendredi), j’étais chez moi, j’ai revu un film de Fernandel qui s’appelle ‘‘ Le Schpountz ’’, j’ai adoré ce film, c’est marrant (ndlr : l’histoire d’un ignare qui se fait abuser). Et je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que depuis un moment, on pense que je suis le Schpountz, c’est très amusant, a lancé Boudjellal avec un sourire ironique en salle de presse. Tout condamné à mort aura la tête tranchée, c’est hallucinant… Mais je ne suis ni condamné à mort, ni le Schpountz… J’ai construit un projet, j’ai vendu ma boite (ndlr : les Editions du Soleil) il y a quelque temps pour me consacrer totalement à ce projet. Et j’ai vu jeudi une déclaration qui décide des choses. » C’est au communiqué de la Fédération, annonçant la nomination de Philippe Saint-André pour le 1er décembre et l’organisation d’une conférence de presse dans quelques jours, que le président varois fait allusion.
Visiblement, ça l’a énormément agacé. « Sommes-nous dans un Etat de droit ou un Etat fédéral ? Mardi, il y aura une conférence de presse. Nous accueillerons avec plaisir les gens de la Fédération. Philippe Saint-André sera l’entraîneur de l’équipe de France, ça ne fait aucun doute. Je vais le lâcher, mais je vais le lâcher quand ça ne représentera plus aucun danger pour mon club. C’est-à-dire que le timing, c’est moi qui le fais. Et personne d’autre. Si quelqu’un veut décider à ma place, qu’il paye. Cela peut être le 27 août mais aussi le 1er juillet 2012. C’est clair, c’est moi qui vais décider. » Car Toulon doit s’organiser pour dénicher un remplaçant à Philippe Saint-André. Et vite. « Il faut que je trouve la personne, souligne Boudjellal. J’ai des gens qui ne vont pas bien avec le profil, d’autres qui correspondent mieux mais qui me disent qu’ils ne peuvent pas changer les écoles de leurs enfants en plein milieu d’année, alors que d’autres ont promis trois mois de vacances à leur femme sinon elle s’en va. Enfin, d’autres ne peuvent arriver qu’après la finale du Championnat… »
Plusieurs noms ont circulé avec insistance ces derniers jours, dont celui du Sud-Africain Nick Mallett. L’ancien entraîneur du Stade Français, actuellement à la tête de l’Italie, sera libre après la Coupe du monde. Mais pour le moment, Boudjellal n’a pas encore trouvé la perle rare et entend bien le faire savoir au président de la FFR, Pierre Camou. « J’ai les personnes, mais j’ai un problème de date que je n’imaginais pas. Je vais essayer de le résoudre. On pourrait annuler tous les contrats des entraîneurs européens pour être sur un pied d’égalité ou nous donner dix points d’avance par rapport à cette situation… Je suis très embêté. Je vais faire de mon mieux pour aider la Fédé. Mais je suis un président de club et un chef d’entreprise. J’ai trop en mémoire l’histoire des Girondins de Bordeaux et du départ de Laurent Blanc. Le club était alors passé du titre de champion de France quasiment à la lutte pour le maintien, je n’ai pas envie de vivre ça. Tant que je n’ai pas trouvé, que je n’ai pas signé et que je n’ai pas été payé, c’est moi qui parle. » Haut et fort.

Le président toulonnais Mourad Boudjellal a confirmé qu’il laisserait bien partir Philippe Saint-André à la tête des Bleus. Mais à ses conditions. Car il n’a pas encore trouvé de successeur à son manager.

Le ton a changé. La « fierté » a laissé place à la fermeté et une bonne dose d’agacement. Mourad Boudjellal a musclé son discours en l’espace de quelques jours. Le président toulonnais a confirmé, samedi à l’issue de la victoire du RCT contre Biarritz (30-5), qu’il laisserait bien partir Philippe Saint-André à la tête du XV de France. Mais à ses conditions. « Hier soir (vendredi), j’étais chez moi, j’ai revu un film de Fernandel qui s’appelle ‘‘ Le Schpountz ’’, j’ai adoré ce film, c’est marrant (ndlr : l’histoire d’un ignare qui se fait abuser). Et je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression que depuis un moment, on pense que je suis le Schpountz, c’est très amusant, a lancé Boudjellal avec un sourire ironique en salle de presse. Tout condamné à mort aura la tête tranchée, c’est hallucinant… Mais je ne suis ni condamné à mort, ni le Schpountz… J’ai construit un projet, j’ai vendu ma boite (ndlr : les Editions du Soleil) il y a quelque temps pour me consacrer totalement à ce projet. Et j’ai vu jeudi une déclaration qui décide des choses. » C’est au communiqué de la Fédération, annonçant la nomination de Philippe Saint-André pour le 1er décembre et l’organisation d’une conférence de presse dans quelques jours, que le président varois fait allusion.

Visiblement, ça l’a énormément agacé. « Sommes-nous dans un Etat de droit ou un Etat fédéral ? Mardi, il y aura une conférence de presse. Nous accueillerons avec plaisir les gens de la Fédération. Philippe Saint-André sera l’entraîneur de l’équipe de France, ça ne fait aucun doute. Je vais le lâcher, mais je vais le lâcher quand ça ne représentera plus aucun danger pour mon club. C’est-à-dire que le timing, c’est moi qui le fais. Et personne d’autre. Si quelqu’un veut décider à ma place, qu’il paye. Cela peut être le 27 août mais aussi le 1er juillet 2012. C’est clair, c’est moi qui vais décider. » Car Toulon doit s’organiser pour dénicher un remplaçant à Philippe Saint-André. Et vite. « Il faut que je trouve la personne, souligne Boudjellal. J’ai des gens qui ne vont pas bien avec le profil, d’autres qui correspondent mieux mais qui me disent qu’ils ne peuvent pas changer les écoles de leurs enfants en plein milieu d’année, alors que d’autres ont promis trois mois de vacances à leur femme sinon elle s’en va. Enfin, d’autres ne peuvent arriver qu’après la finale du Championnat… »

Plusieurs noms ont circulé avec insistance ces derniers jours, dont celui du Sud-Africain Nick Mallett. L’ancien entraîneur du Stade Français, actuellement à la tête de l’Italie, sera libre après la Coupe du monde. Mais pour le moment, Boudjellal n’a pas encore trouvé la perle rare et entend bien le faire savoir au président de la FFR, Pierre Camou. « J’ai les personnes, mais j’ai un problème de date que je n’imaginais pas. Je vais essayer de le résoudre. On pourrait annuler tous les contrats des entraîneurs européens pour être sur un pied d’égalité ou nous donner dix points d’avance par rapport à cette situation… Je suis très embêté. Je vais faire de mon mieux pour aider la Fédé. Mais je suis un président de club et un chef d’entreprise. J’ai trop en mémoire l’histoire des Girondins de Bordeaux et du départ de Laurent Blanc. Le club était alors passé du titre de champion de France quasiment à la lutte pour le maintien, je n’ai pas envie de vivre ça. Tant que je n’ai pas trouvé, que je n’ai pas signé et que je n’ai pas été payé, c’est moi qui parle. » Haut et fort.

Source: rugby365.fr

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  1. Mars' 28 août 2011 at 15h

    Juste parfait ce Boudjellal !

  2. Winawin 28 août 2011 at 16h

    Lui donnons entière raison, d'autant plus lorsque l'on connait l'estime de ces gens vis a vis du RCT… Quelqu'un connait la nature de la convention – si elle existe – clubs / FFE, pour ce qui est des entraineurs?

  3. lecastellan 28 août 2011 at 16h

    comme çà, c'est dit et ce n'est plus à dire. A bon entendeur !!!!

    Çà, c'est pas de la langue de bois !

    On est derrière toi Mourad.

  4. Bule 28 août 2011 at 16h

    Je trouve que Mourad il est comme le bon vin, il s'améliore avec les années qui passe 🙂

  5. Shady83 28 août 2011 at 16h

    D accord avec toi bule un homme différent …

  6. serge 28 août 2011 at 22h

    Nous font chier la fédé on s'en fout de l'EDF on est Toulonnais avant tout, de plus la fédé ils peuvent pas nous sacker et quand ils voient qu'il y a un mec qui fait du bon boulot ils veulent nous le piquer, ils ont qu'à se démerder et trouver un autre mec, franchement ça fait chier qu'il parte PSA il faut un super boulot

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