Arrivé au Rugby Club Toulonnais au début du mois d’octobre en tant que joueur additionnel, le puissant deuxième ligne Brian Alainu’Uese fait déjà partie des cadres du paquet d’avants Toulonnais.

En effet, ce-dernier enchaîne les bonnes prestations avec le XV de la Rade, au point d’être rapidement devenu un titulaire quasi-indiscutable.

Interrogé dans les colonnes du quotidien Var-matin, le joueur né en Nouvelle-Zélande a expliqué se sentir très bien à Toulon. Extrait:

« Ici c’est magnifique, les gens disent qu’il fait froid mais cela n’a rien à voir avec ce que j’ai connu en Écosse. Je me suis installé avec ma copine et mon chat (rires). »

A Toulon, Brian Alainu’Uese n’arrive pas en terrain inconnu. Il a retrouvé certains joueurs qu’il avait déjà côtoyé auparavant dont notamment les Néo-Zélandais Liam Messam et Malakai Fekitoa. Extrait:

« Je suis ami avec Liam Messam, avec qui j’ai joué aux Chiefs et à Waikato. Je suis allé à l’école avec Malakai Fekitoa. Ah oui! Et je jouais en ligne à la Playstation avec Jonah Placid sans le connaître, mais nous nous sommes retrouvés à mon arrivée à Toulon. »

Par ailleurs, l’ancien joueur de Glasgow a justifié sa décision de quitter l’Ecosse pour rejoindre la France, le Top 14 et donc Toulon. Extrait:

« J’étais trop souvent blessé, là-bas. Un genou, puis mon dos… Les terrains sont très durs. Ce n’est pas bon pour les gros gabarits. J’ai pris une bonne décision de venir jouer ici à Toulon. Cela me faisait tirer un trait sur mes blessures avec un nouvel environnement… et des meilleurs terrains! Le championnat est plus physique, peut-être pas aussi rapide, mais cela me convient mieux. Jouer me manquait. Je m’épanouis. »

A 24 ans, Brian Alainu’Uese explique avoir toujours voulu venir jouer en France. Il précise adorer cette équipe mais également les supporters du RCT. Extrait:

« J’ai toujours voulu venir jouer en France. Toulon fait partie de l’histoire du rugby. L’équipe est forte. Le championnat est stimulant, que ce soit dans la dimension physique, ou dans le jeu. J’aime comment on joue ici, les fans, cet ensemble. Je n’avais jamais connu un public pareil auparavant. Pour un club comme ça, je peux jouer même blessé.«