Brian Alainu’Uese parle pour la première fois de sa maladie : « Si on ne faisait rien, j’en serais mort »
Brian Alainu’Uese parle pour la première fois de sa maladie : « Si on ne faisait rien, j’en serais mort »
Le mardi 25 novembre 2025 à 11:18 par David Demri
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Arrivé discrètement à Toulon en 2018 comme joueur additionnel, Brian Alainu’uese s’est imposé au fil des saisons comme l’un des cadres du club.
Avec ses 2,02 m et ses 132 kg, le deuxième ligne ne passe jamais inaperçu. Pourtant, lui préfère la discrétion.
Il s’est confié via La Provence :
« Je ne parle que lorsque c’est nécessaire. La plupart du temps je me tais car les autres parlent déjà mais quand il le faut, je prends la parole. En revanche j’adore faire des blagues aux gars ! »
Derrière son sourire, un tempérament simple, attachant et profondément marqué par une trajectoire de vie singulière.
Une maladie hormonale qui a failli lui coûter sa carrière
En 2019, Alainu’uese apprend qu’il souffre d’un trouble hormonal provoquant une croissance incontrôlée. Un diagnostic qui arrive tard, après des années à voir son corps continuer de changer sans explication.
« Mon corps ne cessait de grandir… Mes muscles, mes organes… Si on ne faisait rien, mon cœur aurait eu de plus en plus de mal et j’en serais mort. L’opération s’est bien passée mais c’était vraiment un moment effrayant pour moi. »
Opéré, soigné et accompagné par le RCT, le joueur n’a jamais oublié le soutien reçu à Toulon.
Un ancrage familial puissant
Né en Nouvelle-Zélande, issu d’une fratrie de quinze frères et sœurs, Brian Alainu’uese décrit un cadre familial où le rugby n’était pas une obligation, mais la police un modèle.
Longtemps, devenir policier restait une option sérieuse. Mais son talent l’oriente vers une carrière de haut niveau, d’abord chez les Glasgow Warriors, puis en France.
Toulon, sa seconde maison
Reconnaissant envers le RCT pour son aide médicale, le Néo-Zélandais parle désormais du club comme d’un foyer :
« Toulon est ma deuxième maison. C’est l’une des équipes les plus connues en Nouvelle-Zélande grâce à des joueurs comme Toma Umaga et Sonny Bill Williams. Quand je suis arrivé ici, je ne savais pas trop si c’était réel, c’était comme un rêve. »
Si son début de saison n’a pas été aussi haut que prévu, Pierre Mignoni souligne des progrès remarquables :
« Au début, il n’était pas à son niveau, il s’est très bien remis. Il n’était pas au poids, mais ce n’est pas que cela. Il avait besoin de travailler plus car, plus que les autres, il doit être bien physiquement pour être performant, il n’a pas le droit à l’erreur. Il s’évalue très justement… »
Un joueur clé pour la suite de la saison
Après sa longue absence, Alainu’uese revient à un niveau impressionnant et enchaîne désormais les grosses performances.
À 31 ans, il est devenu un pilier du pack toulonnais, apprécié autant pour son rugby que pour son humilité.
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6 Commentaires

Super content pour lui que celz aille mieux.
Eric
On comprend mieux maintenant son gros passage à vide au RCT et pourquoi il a été réssigne
Un bon mec qui aime Toulon par dessus tout il faut le garder même après ça carrière
Un joueur attachant qui donne tout ce qu’il peut pour l’équipe
Les grincheux du site vont peut être être moins c….s envers ce fidèle du maillot rouge et noir !
Oui Rct champion , y a qu’à reprendre tout les posts qui le dézingue après le match de Dimanche , lui et Rebbadj en on pris plein la tronche , c’est les nouvelles têtes de Turc après Soury , Tolofua , Setiano ………. ils en on trouvé deux autres ……… Lamentable ce Bashing permanent sur nos joueurs .