Dans les colonnes du Midi Olympique, l’ailier Sud-Africain du Rugby Club Toulonnais, Bryan Habana est revenu sur la défaite surprise des Springboks contre le Japon, à l’occasion de leur premier match du Mondial.

Ainsi, le joueur du RCT avoue avoir vécu l’un des pires moments de sa carrière. Il souhaite remettre l’équipe Sud-Africaine dans le droit chemin le plus rapidement possible, notamment pour les supporters. Extrait:

« Ce match est incontestablement un des pires moments de ma carrière. Nous essayons de rester aussi positifs que possible après ce qui a été un week-end tellement déprimant. Pour les supporters, pour nos familles, pour nos amis et tout le monde que nous avons laissé tomber, il nous faut relever la tête et raviver l’espoir en Afrique du Sud, où le rugby a tant apporté. Ce qu’il nous faut faire, c’est de mettre toute notre énergie, toute notre concentration et toute notre attention pour restaurer la fierté dans ce maillot et la confiance dans cette équipe. Il y a eu des hauts mais aussi de nombreux bas cette saison. Nous avons une grosse réponse à apporter ce samedi pour prouver, à nous mêmes, que nous restons une des meilleures équipes au monde. Quand notre collectif joue à son niveau, ce qui n’était pas du tout le cas la semaine passée, il ne permet pas aux autres de lui marcher dessus. Le problème est que, depuis le match du Japon, les autres pensent qu’ils peuvent nous battre. »

Ce samedi après-midi, les Springboks joueront leur deuxième match du Mondial face aux Samoa. Bryan Habana est convaincu que l’équipe est capable de l’emporter. Extrait:

« Nos matchs contre les Samoa ont toujours été très physiques et avec une grosse intensité. De la première à la dernière minute, il ne faudra pas s’égarer dans le combat et l’engagement. Ils vont être à fond pendant quatre-vingts minutes, dans les rucks, dans les contacts, en défense… Je suis convaincu que l’équipe peut en sortir victorieuse. Il reste quelque chose de spécial dans ce groupe qui lui permettra de rebondir. Cela va se faire marche par marche. La première est samedi. »