Ça bouge du côté des arbitres du Top 14

Ça bouge du côté des arbitres du Top 14

Le mardi 2 septembre 2014 à 10:02 par David Demri

10 Commentaires

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1009130-arbitres (1)Lors du stage de Tignes, la semaine dernière, a été entériné le statut officiel de semi-professionnel pour six arbitres. Ils rejoignent les quatre pro dans l’élite de l’arbitrage français.

Lors du stage de Tignes qui réunissait, la semaine dernière, trente-deux des trente-cinq arbitres de Top 14 et de ProD2  (en manquait trois pour raisons professionnelles), a été entérinée la création du statut semi-professionnel pour six arbitres d’élite. Les quatre arbitres professionnels que sont MM. Poite, Reynal, Gauzere et Garces (dont la rémunération brute mensuelle est d’environ 5500 euros, hors matches internationaux, Coupe d’Europe et phase finale), sont rejoints désormais par MM. Berdos, Attalah, Marchat, Minery, Ruiz et Chalon.

A la fin de cette saison, MM. Berdos et Péchambert (Top 14), ainsi que MM. Dutreuilh et Zitouni (ProD2) mettront un terme à leur carrière d’arbitre. Ils seront numériquement remplacés par MM. Pierre Brousset, Cédric Clavé, Thierry Mallet et Julien Castaignède, promus en ProD2.

Lors de ce stage, trois axes de réflexion ont été privilégiés : premièrement, l’interdiction des passages à vide avec obstruction (quand un joueur de l’équipe attaquante percute sans ballon un défenseur). «Mais on n’interdit pas le mouvement d’un attaquant, sans ballon, qui déplace un défenseur avant d’être plaqué par lui. Reste qu’en cas de doute, ce sera bénéfice à la défense», précise Didier Mené, patron des arbitres.

Deuxièmement, l’approche cohérente de la «conduite de match», à savoir comment considérer un match comme une entité, savoir faire la différence entre fautes vénielles et fautes graves, trouver l’équilibre entre la règle et l’esprit en tenant compte du temps de jeu et du score.

«Toutes choses égales par ailleurs, on n’arbitre pas la première minute d’un  match comme on arbitre la dernière, note M. Mené. Mais il y a un règlement qui nous impose d’arbitrer certaines fautes de la même façon, que ce soit au début ou à la fin d’une rencontre. Toute la difficulté de l’arbitrage est là et nous en avons beaucoup parlé entre nous. Un bon arbitre est celui qui est compris en même temps par tous, joueurs, entraineurs et public. Il doit donc être capable de synthétiser toutes les données d’un match en temps réel pour prendre la meilleure décision possible.»

Troisièmement, les arbitres souhaitent mieux communiquer. Du coup,  «une demi-heure après la fin du match, l’arbitre central aura obligation de répondre aux questions des journalistes et étayer ses décisions. Il ne pourra pas se retrancher derrière le droit de réserve.» A  noter qu’un stage de mise à niveau concernant l’arbitrage sera organisé fin septembre à Marcoussis pour les journalistes de la presse écrite et internet, les commentateurs et les consultants télé.

Source: lequipe.fr

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10 Commentaires

  1. Dav4RCT 2 septembre 2014 at 10h- Répondre

    Et bien cela valait pas la peine de sanctionner durement Bernie pour lui donner raison la saison suivante :-/

  2. Mathpak 2 septembre 2014 at 10h- Répondre

    Y’a quelque chose de prévu à Mayol pour le départ de Berdos ? Lol

  3. Mordus83 2 septembre 2014 at 10h- Répondre

    Oui du goudron et des plumes

  4. Rémy 2 septembre 2014 at 11h- Répondre

    Le deuxième point est quand même étrange : globalement l’arbitre a le droit de modifier son arbitrage et ses décisions en fonction du score et du temps écoulé ?

    • grumle 2 septembre 2014 at 11h- Répondre

      Oui c’est l’article « vaseline »

    • Fuser 2 septembre 2014 at 11h- Répondre

      non, pas de changement, c’est juste une logique sous-entendue qui est désormais officielle : un mec qui fait un acte d’anti-jeu style hors-jeu volontaire, entrée sur le côté au début d’un match, dans une zone « neutre » n’est pas autant sanctionné que la même action à 5 minutes de la fin dans les 22.. Idem pour la règle d’avantage sur Toulon-Grenoble par exemple, où l’arbitre aurait dû revenir, alors qu’en début de match il ne l’aurait peut-être pas fait. Enfin je vois ça comme ça :-))

  5. PatCracker 2 septembre 2014 at 11h- Répondre

    Et bien voilà, l’explication de l’arbitrage de M. Minery samedi à Colombes, il n’a fait qu’appliquer ce qu’il avait entendu toute la semaine de la part du directeur des arbitres, et en bon élève (nouvel arbitre semi pro), il a surenchéri et considéré que l’attaque devait systématiquement passait après la défense lors de son choix des fautes à siffler, on a bien tous vu ce qui s’est passé, et ça a justifié la semaine de bla bla arbitral.

    C’est bien, continuez les siffleurs aux ordres, vous avez du entendre Sky sports avaler le micro devant des fautes tellement visibles de la défense mais tolérées par le corps arbitral franchouillard qui a fait dire au speaker de Sky sports « nous voici revenu aux années 50/60 de l’arbitrage à domicile… il n’y a que les Français pour être aussi conservateurs ».

    Plié de rire !

  6. Hervé 2 septembre 2014 at 12h- Répondre

    Génial quand même: les entraineurs et joueurs n’ont plus le droit de l’ouvrir sur les erreurs de l’arbitre et pas de demander de la vidéo en temps réel, mais les arbitres viendront rendre des comptes aux journalistes qui leur mettront le nez dans leurs erreurs éventuelles. :silly:
    Et si le journaliste leur montre une erreur, ils feront quoi de plus ? ?:-)

  7. toulousaindu31 2 septembre 2014 at 13h- Répondre

    Cardonna a quand-a lui été promu en fédérale 2 pour aprendre la règle de l’avantage 😉

  8. danny39 2 septembre 2014 at 14h- Répondre

    Plus de Pechambert ni Berdos l’an prochain !! Ca a fait ma journée cette nouvelle !