Le talonneur Camille Chat s’est longuement confié via L’équipe.

Ce-dernier est bien évidemment revenu sur son départ soudain du Racing 92, en plein milieu de la saison, pour une affaire extra-sportive.

Dans cet entretien, l’international Français ne cache pas que sa relation avec le manager de l’époque, Stuart Lancaster, s’était dégradée.

Il s’explique :

« J’étais hyper triste. Pour moi, c’était inimaginable parce que ça faisait presque douze ans que j’étais au Racing et parce que j’ai un rapport exceptionnel avec Jacky (Lorenzetti, le propriétaire). C’est quelqu’un qui a beaucoup compté pour moi et que je respecte énormément. Le Racing, c’était chez moi. C’est vrai que la relation que j’avais avec (Stuart) Lancaster (le coach francilien, remercié le 31 janvier) s’était peut-être un peu dégradée au fur et à mesure des derniers mois. Et je pense que c’est ça qui a fait que… (Il ne finit pas sa phrase). Ça a été dur. »

Il confirme que c’est Stuart Lancaster qui a décidé de le virer du Racing 92 après son dérapage extra-sportif. Extrait:

« Ça faisait un petit moment que je me sentais un peu à bout de souffle. Mais c’était par période. Même si c’est lui qui m’a viré, l’arrivée de Lancaster (en 2023) m’avait fait du bien. C’était un nouveau cycle. Rugbystiquement, je le trouvais vraiment très fort.

Humainement, ça l’a moins bien fait. Je n’étais pas à mon niveau, le Racing non plus. Le club était au creux de la vague. Je n’arrivais pas à trouver des solutions. C’est un engrenage et ça n’a pas arrangé mon état psychologique. »

Dans la foulée, il précise n’avoir aucune rancune envers le Racing 92 et Jacky Lorenzetti. Extrait:

« Celui qui m’a viré n’est plus au Racing (Lancaster). Et je n’ai aucune rancune contre le Racing et Jacky. C’est moi le fautif. »