Carl Hayman: « Ça nous permet de remettre les pieds sur terre »

Carl Hayman: « Ça nous permet de remettre les pieds sur terre »

24 février 2015 - 19:02

2 Commentaires

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haymanJuste après un entrainement intense et avant une séance de dédicace avec des enfants de l’agglomération toulonnaise, Carl Hayman s’est arrêté pour évoquer le match face à Bordeaux ainsi que son futur. Le capitaine du RCT, futur retraité, ne ferme pas la porte à une éventuelle pige supplémentaire durant la Coupe du Monde.

Avec un peu de recul, comment analysez-vous la défaite de samedi face à Bordeaux (28-23) ?

Carl HAYMAN: Cet essai encaissé juste avant la mi-temps a permis aux Bordelais de retrouver leurs esprits. Si on tourne à 23-9 à la pause, le match aurait été différent par la suite. Au retour des vestiaires, on n’a pas été capables de sortir de chez nous et on a eu des difficultés en touche avec des ballons pas très propres. Avant ce match, on avait fait une bonne semaine d’entrainement. A part cette dernière minute, nous étions bien dans cette première mi-temps, notamment dans l’engagement, en mêlée et en touche aussi.

Est-ce tout simplement un problème de concentration ?

C.H: Il y a peut-être un peu de cela, ça peut arriver durant un match. Malheureusement, sur cette rencontre, cela a permis à Bordeaux de reprendre confiance. Si on avait été capables de finir la première mi-temps proprement et de reprendre des points tout de suite après, ça aurait été différent.

Est-ce que, en tant que capitaine, ce match vous inquiète ?

C.H: Je ne suis pas vraiment inquiet. Ce genre de scenario peut arriver, surtout à l’extérieur où l’on sait que c’est toujours plus compliqué. J’espère qu’on aura au moins appris quelque chose de ce match. C’est bon pour nous, car ça permet de remettre les pieds sur terre. Si quelqu’un dans le groupe pensait que les trois prochains mois allaient être facile… maintenant tout le monde est de retour à la réalité.

Votre prochain match est dans une dizaine de jours, comment l’appréhendez-vous ?

C.H: Nous allons préparer cette rencontre avec le plus grand respect pour Brive. On sait qu’ils sont capables de faire de grosses performances. De toute façon, il n’y a jamais de match facile en Top 14. On a deux semaine pour bien se préparer. Avec le déplacement à Lyon, il s’agit de deux rendez-vous importants pour le classement final. Nous devons gagner les deux.

Vous avez annoncé que vous alliez mettre un terme à votre carrière à l’issue de la saison. Est-ce que cela change votre façon d’aborder les choses ?

C.H: Dans ma situation, il me reste un maximum de 13 matchs à disputer, peut-être les derniers de ma carrière. Je n’ai pas envie de terminer avec des regrets. Je vais essayer de tout faire pour être au mieux physiquement et de tout donner en musculation et aux entrainements pour répondre présent.

Est-il envisageable de vous voir prolonger l’aventure de quelques semaines en restant comme joker Coupe du monde ?

C.H: Pour l’instant, je pense à faire le maximum pour l’équipe dans les trois prochains mois. Pour la suite on verra, je vais tout donner et on discutera après avec le club pour l’année prochaine. Il y aura quatre matchs de Top 14 pendant la Coupe du monde, il y a une possibilité que je joue pour Toulon durant cette période. Mais rien n’est signé, on en a juste parlé un peu. Ce n’est pas le plus important pour moi à ce jour.

Avec ou sans ce rôle de joker, l’après terrain se profile. Continuez-vous à entrainer les jeunes de la région de Toulon ?

C.H: Je m’occupe toujours des jeunes de la vallée du Gapeau, le mercredi soir, et j’assiste à leurs matchs le dimanche, lorsque c’est à la maison. Par ailleurs, une fois par semaine j’encadre également les joueurs du pôle espoirs dans le cadre de la préparation du diplôme d’entraineur.

Votre reconversion semble toute trouvée. Souhaitez-vous rester en France quand vous aurez raccroché les crampons et pourquoi pas y entrainer ?

C.H: Je n’ai pas encore décidé de ce que je ferai après ma carrière, on verra. Quoi qu’il en soit, j’espère rester en France, j’aime la vie ici. Je pense être bien intégré, mes enfants vont à la crèche ici et bientôt à l’école. Ma préférence est de rester le plus de temps possible en France. Si je devais devenir entraineur pourquoi pas le faire en France.

Source: rugbyrama.fr

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2 Commentaires

  1. jmarc 24 février 2015 à 19h- Répondre

    Quel Honneur et Quelle Chance d’avoir un Tel Joueur au RCT, encore merci Mr Boudjellal.

  2. Eric 24 février 2015 à 21h- Répondre

    Un grand Prince du Rugby. Heureux de vs avoir vu souvent à Toulon.Pourquoi pas coaching ici des avants au Rct. Cela aurait de la Gueule et en plus pas de pb de légitimité. Merci M.Hayman pour tout
    Eric
    Pilou Pilou