Lors d’un entretien accordé à la presse étrangère, l’ex-pilier du Rugby Club Toulonnais, Carl Hayman a évoqué le match à venir du World XV contre les Springboks, ce samedi après-midi à partir de 17h00.

Ainsi, le Néo-Zélandais ne prend pas ce match à la légère. Il espère bien que toute l’équipe sera compétitif pour cette rencontre. Extrait:

« Nous sommes détendus, mais nous avons évidemment eu un peu de temps pour préparer tout cela pour ce week-end. Nous allons jouer contre l’Afrique du Sud et nous souhaitons être le plus compétitifs possible ce samedi. Il y a huit joueurs Toulonnais donc beaucoup de visages me sont familiers, mais il est également bon de rencontrer de nouveaux gars, avec lesquels je n’ai jamais joué. C’est aussi cela qui est grandiose avec ce genre d’équipe. Le résultat de l’an dernier (47 à 13 en faveur des Springboks) n’est pas vraiment pertinent. Nous étions dans le match jusqu’à la mi-temps avant de lâcher. Cette fois-ci, nous espérons faire mieux. »

Par ailleurs, Carl Hayman évoque la fin de sa carrière. Il avoue être triste d’arrêter mais aussi très heureux de tourner une page. Il revient sur les exploits réalisés avec le Rugby Club Toulonnais, notamment en Coupe d’Europe avec un triplé historique. Extrait:

« Le moment est bientôt venu pour moi de terminer. Une moitié de moi est triste car cela a été une grande partie de ma vie. Mais l’autre moitié est très heureuse de tourner la page et d’avoir de nouvelles opportunités, de connaitre de nouvelles expériences. Je vais toujours regarder en arrière sur mon temps passé avec Toulon, ça a été une grande partie de ma carrière. Gagner trois championnats d’Europe d’affilé… il faudra attendre longtemps avant qu’une autre équipe fasse pareil… si jamais elle le fait. J’ai eu la chance de jouer avec des légendes du rugby comme Bakkies Botha et Jonny Wilkinson. Jouer contre eux pendant de nombreuses années puis jouer ensemble ensuite a été une grande expérience. Tous les mecs étaient de bons joueurs internationaux, mais c’est grâce à l’état d’esprit que nous avons créé au sein de l’équipe et à notre travail très dur que nous avons réussi. Jonny a toujours été un véritable chef et il a déteint sur le reste de l’équipe qui était venue de partout dans le monde. Nous avions de bons joueurs, mais aussi de bons professionnels. »

Carl Hayman ne regrette pas d’être parti de la Nouvelle-Zélande pour découvrir de nouvelles cultures. Extrait:

« Je suis parti de Nouvelle-Zélande au bon moment. J’ai joué pendant 10 ans en Nouvelle-Zélande et je pense que c’est un engagement assez long pour un seul endroit. Aurais-je aimé jouer davantage de tests avec les Blacks ? Oui, j’aurais aimé. Mais les expériences qui m’ont été proposées de jouer à l’étranger à Newcastle et à Toulon, je ne les aurai pas connues. Je ne regretterai jamais d’avoir quitté la Nouvelle-Zélande. »

Pour conclure, il explique vouloir prendre un peu de temps avec sa famille avant de poursuivre dans le rugby, en tant qu’entraîneur cette fois-ci. Extrait:

« Je vais profiter quelque temps avec ma famille puis ensuite faire un plan. J’ai passé mon diplôme d’entraîneur en France et j’ai bon espoir de travailler dans ce domaine en tant que coach. Mais nous verrons bien. Je souhaite rester impliqué dans le rugby, d’une manière ou d’une autre. Être entraîneur en chef est mon objectif, mais pour débuter, c’est un peu trop haut. Je travaille avec beaucoup d’entraîneurs et j’ai vu trois cultures de rugby, en Nouvelle-Zélande, en Angleterre et en France. Ça m’aide à comprendre différentes choses et je pense que ça me servira. »