Titulaire en deuxième ligne samedi face au Stade Toulousain, Paul Jedrasiak s’apprête à relever un défi de taille avec le Castres Olympique. Le Tarnais revient sur l’état d’esprit du groupe et sur ses ambitions personnelles.

« Toulouse va vouloir montrer son meilleur visage »

À la veille du déplacement à Ernest-Wallon, le ton est donné.

Il s’est confié via Midi Olympique. Extrait:

« Nous préparons ce match en étant bien évidemment très sérieux. Nous savons que Toulouse est une magnifique équipe et qu’elle sort d’une déconvenue sévère subie face à Montpellier la semaine dernière. On sait que de leur côté, ce match va être très important, les Toulousains vont vraiment vouloir montrer leur meilleur visage », prévient le deuxième ligne.

Fort de son succès récent contre Bayonne, le CO aborde cette rencontre sans complexe, mais pas sans vigilance.

« C’est vrai que le match contre Bayonne nous a fait du bien, surtout après la défaite inaugurale contre Pau. Par contre, il ne faut pas croire que nous pouvons aller à Toulouse les mains en haut du guidon ! Quand on joue une équipe de ce calibre, avec des joueurs de classe internationale, personne ne peut se permettre de se relâcher. Sinon, le « tarif » peut être très lourd », insiste Jedrasiak.

Une concurrence saine en deuxième ligne

L’ancien Clermontois savoure son intégration au CO, où la concurrence à son poste tire tout le monde vers le haut.

« C’est génial. Le début de saison se passe bien. Je suis content parce qu’on a une concurrence qui est saine à notre poste. On ne va pas pouvoir jouer tous les matchs. Il va falloir forcément « se tirer la bourre », mais la concurrence est saine et tout le monde se pousse vers le haut ».

Entouré de joueurs comme Ducat, Maravat, Vanverberghe ou encore Nakarawa, Jedrasiak souligne la richesse du groupe.

« C’est une des forces de l’équipe de pouvoir compter sur de nombreux joueurs à ce poste et de pouvoir faire du turnover ».

L’expérience au service du collectif

À 31 ans, le deuxième ligne assume un rôle différent. « Avec l’âge, je commence à rester un peu plus soudé au sol, je suis un peu moins aérien. J’essaie d’être le plus performant possible dans les tâches de l’ombre et d’apporter un peu de sérénité. Et puis j’essaie aussi de prendre du plaisir parce que c’est ça aussi qui reste le fil conducteur ».

Ses ambitions restent intactes :

« Se qualifier dans le top 6 la saison dernière a été un moment fort, même si je n’ai pas joué la phase finale. Ça m’a donné de la motivation, ça me donne envie d’aller chercher un titre. Quand on est pro, c’est ça qui nous anime. On ne commence pas une saison pour jouer le ventre mou ! »