Castres va-t-il renverser Toulon et créer l’exploit comme en 2018 ?
Castres va-t-il renverser Toulon et créer l’exploit comme en 2018 ?
Le vendredi 13 juin 2025 à 13:38 par David Demri
1 Commentaire
Publicité
En 2018, personne n’imaginait Castres sur le toit du rugby français. Sixième de la saison régulière, le club tarnais avait pourtant déjoué tous les pronostics jusqu’à soulever le Bouclier de Brennus.
En 2024, le scénario semble se rejouer. Même classement, même statut d’outsider, et une atmosphère familière… mais le Castres Olympique version Sadourny veut écrire sa propre histoire.
Le parfum de 2018… mais un autre chemin
Retour sept ans en arrière. Castres éliminait Toulouse sur ses terres, résistant même à une infériorité numérique, avant de s’imposer face au Racing à Lyon, lieu qui accueillera de nouveau les demi-finales cette saison.
Puis venait le sacre, face à Montpellier. Une aventure inespérée, comme le rappelle Matthias Rolland via L’équipe :
« En 2018, c’était presque inespéré car pour obtenir ce ticket, il fallait un sacré concours de circonstances ». À l’époque, une improbable victoire à La Rochelle et une défaite invraisemblable de Pau face à Agen avaient ouvert les portes du Top 6.
Aujourd’hui, les Tarnais ont été plus réguliers. « Ils n’ont pas attendu la 23e journée pour s’installer dans la première partie du tableau », souligne encore le directeur général. Moins de miracle, plus de maîtrise. Et surtout, un collectif bâti dans un contexte bien différent.
Un cycle nouveau, une ambition assumée
En 2018, Christophe Urios était à la fin d’un cycle de trois ans. En 2024, Xavier Sadourny débute à peine le sien, après avoir été propulsé plus tôt que prévu à la tête du groupe. « En 2018, c’était presque la fin d’un cycle, là, on commence une nouvelle histoire », insiste Rolland.
Et cette nouvelle page s’écrit dans des circonstances émotionnelles fortes, marquées par la disparition de Josaia Raisuqe. « Ce ne fut pas une saison facile. On a fait preuve de résilience, et de solidarité », confie Julien Dumora, l’un des rares rescapés de l’épopée 2018.
Avec lui, Antoine Tichit et Mathieu Babillot incarnent cette passerelle entre deux générations. Mais pas question pour eux de comparer les équipes. « Pour moi, il y a une seule chose qu’on peut comparer, c’est que les deux équipes ont terminé 6e de la phase régulière », tranche Babillot.
Un style différent, la même envie de surprendre
Opposé à Toulon, Castres retrouvera ce samedi une autre équipe en rouge et noir. Un clin d’œil au passé ? Peut-être. Mais le jeu a changé. Là où Urios misait sur l’impact, Sadourny privilégie l’initiative. « En 2018, c’était un groupe très expérimenté, alors que cette saison, il y a pas mal de jeunesse », observe Dumora. « Cela ferait un beau duel, ce serait accroché », ajoute Babillot, prudent face à l’idée d’une supériorité technique actuelle.
Une certitude cependant : ce Castres-là avance sans complexe, porté par son humilité et son expérience des grands rendez-vous. « Un endroit mythique pour disputer un barrage », conclut Dumora au sujet du stade Mayol, où le CO tentera d’ajouter une nouvelle ligne à sa légende.
La dynamique est différente, les visages ont changé, mais la flamme tarnaise brûle toujours. Et si l’histoire se répétait, autrement ?
Publicité
1 Commentaire
L’année du fameux match nul contre le LOU avec notre soudeur.
le déclin du RCT à commencer après ce match……
Pourvu que l’histoire ne se répète pas .