Ce joueur du Stade-Toulousain qui met la bonne ambiance au club au quotidien
Ce joueur du Stade-Toulousain qui met la bonne ambiance au club au quotidien
Le dimanche 14 décembre 2025 à 13:02 par David Demri
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Blair Kinghorn attire autant l’attention pour son jeu que pour sa personnalité improbable. À 28 ans, l’arrière et ailier écossais est devenu l’un des personnages les plus attachants – et les plus atypiques – du Stade Toulousain. Un rôle qu’il assume à la perfection, et qui a fini par faire de lui un incontournable du vestiaire rouge et noir.
Un phénomène qui détonne dès qu’il apparaît
Depuis son arrivée à Toulouse, Kinghorn a embarqué tout le monde dans un univers bien à lui : démarche dégingandée, humour décalé, spontanéité totale. Pour certains coéquipiers, c’est simple : ils n’avaient jamais vu un joueur aussi imprévisible.
Un cadre toulousain, interrogé l’an dernier, ne s’en cachait pas via L’équipe :
« Disons que je le mettrais facilement sur le podium des joueurs les plus fous que j’ai croisés ici. Et pas sur la plus petite marche… »
Dans les vestiaires, sur le terrain ou même devant les journalistes, Kinghorn multiplie les situations cocasses. Rodéo sur un faux zèbre après un titre européen, arrivée en zone mixte en slip après qu’un jeune fan lui a demandé son short, pas de danse robotiques dès qu’une musique lui plaît… Le joueur vit sans filtre.
Une énergie contagieuse qui galvanise tout le monde
Ses excentricités pourraient déstabiliser. Elles ont en fait soudé le groupe autour de lui.
Le pilier Dorian Aldegheri résume :
« Moi, je l’adore, même s’il ne parle pas bien français. Ça serait difficile de ne pas l’aimer. »
Même sentiment pour Paul Costes, qui insiste sur son importance dans la vie collective :
« Pour bien vivre, il faut des personnes un peu décalées, un peu en marge. Et Blair en fait partie. Sa manière de fonctionner est très marrante. En plus, il est très sociable. »
Le capitaine Julien Marchand, lui, admire ce soleil ambulant :
« C’est un mec qui est solaire, toujours de bonne humeur. Je le soupçonne même de l’être encore plus quand il fait mauvais. Dès qu’il y a un truc qui lui passe par la tête dans le vestiaire, il ne se retient pas, il y va quoi ! »
Cette légèreté n’empêche pas la concentration
S’il irradie en semaine, Kinghorn sait aussi se recentrer quand l’heure du match approche :
« En fait, ce n’est vraiment que pendant le trajet au stade, dans le bus, quand j’écoute de la musique, que je rentre vraiment dans mon match. »
Pour le reste, il assume son tempérament joueur :
« Je rigole tout le temps, sauf peut-être après un mauvais match. C’est ma personnalité. Je souris parce que mes parents m’ont toujours dit de prendre du plaisir, de profiter de la vie, de ne pas trop me prendre au sérieux. »
Le profil qui manquait au Stade Toulousain ?
Pour Ugo Mola, Kinghorn est bien plus qu’un amuseur public :
« Blair est un personnage différent, qui dénote par son approche de la compétition. C’est toujours chouette d’avoir des joueurs comme lui ou Juan Cruz Mallia, qui prennent le rugby très sérieusement sans se prendre au sérieux. »
Et le manager insiste sur l’effet bénéfique de ce type de caractère dans un club souvent soumis aux tensions du haut niveau :
« Blair, quand vous le croisez le matin, vous êtes sûr d’avoir des bonnes nouvelles. Il n’y a jamais de mauvaises nouvelles. C’est top d’avoir des gens qui t’amènent ça. »
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J’aurai dis Yan Roubert plutôt mais c’est vrai qu’il n’est pas encore dans l’effectif de notre Stade