Après un coup d’arrêt en présaison, Geoffrey Palis est de retour dans le groupe castrais.

Blessé au mollet face à Montauban lors du premier match amical, l’arrière tarnais a retrouvé l’intégralité de ses moyens et attend désormais l’opportunité de s’exprimer dans une ligne de trois-quarts où la concurrence est plus vive que jamais.

Une blessure vite digérée

Interrogé via La Dépêche, le joueur raconte comment il a géré ce contretemps physique :

« À un moment donné, j’ai senti une pointe sur une course. J’ai vite récupéré, j’en ai eu pour quinze jours alors que ça devait être un peu plus long donc je suis content. J’ai repris de suite le renforcement. J’ai pu rapidement travailler sur le bas du corps, le cardio. Ça m’a permis de rester en forme et de ne pas perdre de caisse. »

Aujourd’hui débarrassé de ses douleurs, l’arrière castrais se dit prêt à contribuer : « Je suis en pleine forme », confie-t-il avec détermination.

L’attente dans un secteur chargé

Si Palis se tient prêt, la concurrence est forte au CO avec les arrivées estivales de plusieurs joueurs.

Le Tarnais ne s’en cache pas :

« Cette saison, je suis davantage placé à l’arrière même si je garde la double casquette d’ailier. Pour l’instant, j’attends ma chance. À l’aile, il y a pas mal de monde mais une saison, c’est long. Il ne faut pas se décourager et garder le moral. »

Le retour au poste de prédilection

La retraite de Julien Dumora, désormais entraîneur des trois-quarts, a ouvert une place à l’arrière. Un rôle qui sied parfaitement à Palis, fidèle du CO depuis 2013.

L’international tricolore (3 sélections) assume cette préférence :

« Je pense que c’est un poste qui colle un peu plus à mes qualités même si je prends beaucoup de plaisir à l’aile, surtout quand tu as une complicité avec l’arrière comme celle que j’avais avec Julien Dumora ou Théo Chabouni, avec qui je m’entends très bien. »

Un nouveau souffle à donner

Cette saison, Geoffrey Palis entend bien peser dans la rotation castraise. À 34 ans, il reste déterminé à prouver qu’il peut encore être un atout précieux du CO, notamment sous le numéro 15.