Ce joueur Toulonnais qui raconte son amour pour la pétanque : « J’adore le rugby, mais… »
Ce joueur Toulonnais qui raconte son amour pour la pétanque : « J’adore le rugby, mais… »
Le vendredi 18 juillet 2025 à 12:41 par David Demri
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À 23 ans, Matthias Halagahu est en train de vivre un été particulier. Sélectionné pour la première fois avec le XV de France, le colosse toulonnais (1,97 m, 121 kg) découvre la Nouvelle-Zélande et les All Blacks.
Pourtant, entre deux entraînements, son esprit s’évade… vers un tout autre terrain : celui de la pétanque.
« J’ai regardé toutes les parties sur YouTube »
Moitié Wallisien par son père, Provençal par sa mère, Halagahu est tombé dans la pétanque dès l’enfance. « Je suis licencié dans un club à Saint-Raphaël, raconte Halagahu. Ma première licence ? J’avais douze ans. C’est mon parrain qui m’a initié. J’étais le seul gamin. Autour, il y avait que des papis. Je passais mon temps avec les anciens : une pétanque puis la revanche à la coinche. Je suis né là-dedans », raconte-t-il lors d’un entretien accordé au journal L’équipe.
Même à 20 000 km de la Provence, il garde ses habitudes : « Ça y est, hier soir, j’ai enfin pu voir la finale de la Marseillaise. Quintais-Suchaud-Jouffre ont perdu contre la triplette malgache. Comme on avait un peu de temps, je me suis tapé toutes les parties sur YouTube. Je me régale ».
Une passion qui dépasse le rugby
Si le rugby est son métier, la pétanque reste son autre grande histoire d’amour. Chaque été, il enchaîne les concours régionaux et fédéraux :
« Je fais des concours : les nationaux, les régionaux, les fédéraux. Je suis plutôt milieu-tireur. Je ne pointe pas trop. Si je dois faire une grosse partie, je vais faire le milieu. Après l’entraînement, je vais sur la place, je retrouve les habitués et on commence une partie. Je joue énormément. Si je vais jouer vers chez moi, c’est plus avec les anciens et c’est très drôle, parce qu’ils ont leurs expressions, ils s’embrouillent, ils s’insultent. Quand je joue à Toulon, il y a pas mal de jeunes qui ont un autre parler. J’ai plein de potes gitans qui jouent vraiment très bien. »
L’international a même eu l’occasion de croiser les légendes : « J’ai fait connaissance avec Dylan Rocher, et j’ai joué une fois contre Quintais, Suchaud et Lacroix. Franchement, j’adore le rugby… mais je crois que je suis plus impressionné quand je rencontre une star de la pétanque », avoue-t-il en riant.
« La pétanque m’a déjà rendu fou »
Halagahu aime la convivialité… mais reconnaît que la tension peut vite monter : « Tu commences à 14 heures et la finale, c’est pas avant une heure du matin. Bien sûr que la pétanque m’a déjà rendu fou au point de bazarder les boules et de partir en pleine partie. Avec les gens autour qui se disent : « Mais le type, il est pro au RCT et il se rend malade pour une partie de boules ».
Un ambassadeur au RCT
Au Rugby Club Toulonnais, il convertit même ses coéquipiers : « David Ribbans a bien aimé, et Kyle Sinckler a adoré ». Pour lui, la pétanque est une manière de se détendre… même si en Nouvelle-Zélande, il doit se passer de ses carreaux. « Ça va pas, je joue pas au ping-pong, il y a que Nolann Le Garrec pour jouer au ping-pong (rire). », rigole-t-il.
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Bonnes bases et bonne mentalité. C’est un bon jeune ça, c’est sûr. Plus qu’à hausser un peu le curseur, il en est c.onscient, et on devrait en reparler assez vite