À la veille d’une demi-finale capitale de Coupe des champions face à l’UBB, le Stade Toulousain fait face à une hécatombe de blessures.

Pourtant, malgré les coups durs, l’ambiance qui régnait samedi sur la pelouse du Matmut Atlantique était étonnamment légère : sourires, ballon rond, volley, et musique festive.

Mais derrière cette décontraction affichée, le groupe rouge et noir n’oublie pas la douleur provoquée par l’absence de plusieurs cadres, notamment celle de Peato Mauvaka, victime d’une rupture des ligaments croisés.

Julien Marchand, son complice au talon, a tenu à lui rendre un hommage appuyé via L’équipe :

« On a fait une très bonne semaine d’entraînement mais il y a eu des pépins et notamment celui de Peato qui est bien plus grave et qui nous peine tous. On est très déçus pour lui, d’autant plus que c’est arrivé pendant l’entraînement, ce sont des choses qu’on n’aime pas voir. On l’a vu au sol et on s’est tout de suite resserrés et mobilisés. »

Du côté du staff, Ugo Mola a reconnu l’impact psychologique des absences, notamment celle de Thomas Ramos, qui pose un vrai défi tactique.

Mais le manager s’est voulu rassurant :

« Quand tu les regardes, tu vois dans leurs attitudes et dans leurs regards qu’avant de penser à pouvoir saisir leur chance, ils sont avant tout navrés pour leurs coéquipiers. C’est ça qui est remarquable avec ce groupe. »

Lucide sur la réalité des blessures, il a rappelé l’adage transmis par Pierre Villepreux :

« Amuse-toi bien à regarder ton équipe type, tu ne joueras jamais avec. Donc il n’y a pas d’équipe type. »

Mola compte sur la profondeur de son effectif pour relever le défi :

« On va espérer que notre puits reste intarissable et que de l’intérieur se révéleront pleins de joueurs. »

Reste à voir si, malgré l’absence de ses stars, Toulouse saura préserver son ambition européenne.