Le deuxième ligne Sud-Africain, Irné Herbst impose le respect sur le terrain.

En dehors, le nouveau deuxième ligne du CA Brive préfère la discrétion. Sauf lorsqu’il s’agit de rétablir une vérité qui lui tenait à cœur.

« Beaucoup de choses ont été écrites à ce sujet et tout était faux. Ça m’a beaucoup affecté. Voilà, je voulais le dire », lance le Sud-Africain de 32 ans via La Montagne, au sujet de sa blessure à la cheville, opérée en fin de saison dernière.

Un rêve français enfin accompli

Formé en Afrique du Sud, Herbst a porté le maillot des Baby Boks lors du Mondial U20 en 2013. À l’époque, il avait déjà eu une opportunité pour rejoindre Toulon.

« Mais j’étais un peu jeune, ça ne s’était pas fait. Je m’étais promis de revenir un jour en France, c’était un rêve », confie-t-il.

Après cinq saisons au Benetton Trévise puis trois aux Harlequins, le voilà désormais installé à Brive, où il entend mettre son expérience au service du collectif.

Une intégration rapide

Accompagné de sa famille, Herbst a trouvé dans la Corrèze un environnement à son goût.

« La ville et la mentalité ressemblent à Trévise, où on s’était vraiment plu. Mes deux enfants sont entrés à l’école de Bossuet, ils apprennent le français. Pour nous, c’est très important de parler la langue », explique-t-il, conscient que son passage à Brive doit aussi être une aventure humaine.

La ferveur briviste comme moteur

Séduit par l’ambiance qui entoure le CAB, il mesure l’attente du public :

« À Brive, tu sens une très forte ferveur. Les gens sont passionnés, c’est palpable et j’aime ça. Notre mission, c’est de donner le sourire aux supporters le lundi, à l’entraînement ».

Un discours à l’image de son engagement : sobre, sincère et tourné vers les autres. Herbst a trouvé son club, Brive son nouveau colosse.