Ce Toulonnais qui a fait une entrée en jeu tonitruante contre Bath !
Ce Toulonnais qui a fait une entrée en jeu tonitruante contre Bath !
Le dimanche 14 décembre 2025 à 20:21 par David Demri
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Le RC Toulon a retrouvé son allant européen. Une semaine après avoir sombré sous la pluie d’Édimbourg, le club varois a réagi avec autorité en s’offrant Bath (45-34), jusqu’ici référence du rugby anglais. Un succès spectaculaire, agrémenté d’un bonus offensif arraché sur la dernière action, qui relance totalement les Rouge et Noir dans cette Champions Cup au format impitoyable.
Un premier acte débridé
Dans un Mayol sonore et impatient, Toulon a imposé son rythme d’entrée. Le pack varois, dominateur sur les phases de conquête, a signé le premier éclat grâce à Brian Alainu’uese, récompensé après une touche parfaitement négociée. Bath, fidèle à son ADN de puissance, a répondu par Ted Hill à l’issue d’une longue séquence de pick and go, rappelant que la meilleure équipe anglaise du moment ne venait pas faire de la figuration.
À la pause, les hommes de Pierre Mignoni menaient 18-13, sans avoir réellement creusé l’écart mais en maîtrisant les moments clés. Le match était alors ouvert à tous les scénarios.
Baubigny, l’homme du tournant
Le retour des vestiaires a failli faire basculer la rencontre du côté anglais. Plus agressifs, les visiteurs ont profité d’un ballon bien négocié par Santiago Carreras pour prendre les devants (21-18). Toulon a vacillé… avant de répliquer avec caractère.
L’entrée en jeu de Teddy Baubigny a changé l’allure du match. Le talonneur, ultra-dynamique, a redonné du rythme et lancé l’action conclue en bout de ligne par Gaël Dréan. Peu après, un énorme travail au sol des Varois a permis au troisième-ligne anglais de Toulon d’inscrire le quatrième essai, mettant Mayol en fusion.
Bath refuse d’abdiquer
Portés par Finn Russell, les Anglais n’ont jamais renoncé. Arthur Green a d’abord ramené les siens à un point (28-27), puis Louie Hennessey a ravivé tous les doutes en transperçant la défense toulonnaise pour ramener Bath à 38-34.
Mais à la faveur d’un public incandescent, Toulon a refusé de laisser filer ce match capital. Mathis Ferté, impressionnant de combativité, a symbolisé la réaction d’orgueil d’une équipe vexée par son naufrage en Écosse.
Un bonus offensif qui change tout
Dans les toutes dernières secondes, après une séquence de domination totale, Baubigny a aplati le cinquième essai varois, offrant un bonus offensif vital dans la course à la qualification. Une délivrance, un soulagement, et surtout un signal fort.
Avec cette victoire, Toulon s’offre un bol d’air et rappelle que, porté par son public, il reste l’un des adversaires les plus redoutables du continent. Une réponse convaincante après la déception d’Édimbourg et une preuve supplémentaire que, décidément, rien n’est jamais simple… mais rien n’est jamais impossible à Mayol.
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Baubigny pas en touche en tout cas, 2 loupés dans les 1ers lancés quand Lucchesi a fait un 100%.
Et ca devient récurrent…
C est donc la nouvelle règle en coupe d Europe le BO c est au 5ème essai ,!!!
Le bonus était acquis avant ce 5ème essai. Il faut revoir le règlement …
Pour un mec qui revient d’une si longue absence, face à Bath, il nous a sorti un match monstrueux… Aussi impressionnant qu’Ollivon quand il revient à chaque fois.
Dopé par le meilleur produit toulonnais……. La foule « pilou pilou » » 🙂 🙂 🙂
Le 5éme essaie enlève le bonus défensif de l’adversaire, il ne reste à Baths que le bo donc 1 point.