Cédric Béal avant la finale des Espoirs : « Pourquoi changer maintenant ? On ne change rien ! »
Cédric Béal avant la finale des Espoirs : « Pourquoi changer maintenant ? On ne change rien ! »
Le jeudi 12 juin 2025 à 13:09 par David Demri
3 Commentaires
Publicité
Ce samedi, l’arène de Leucate s’apprête à vibrer au rythme d’un duel explosif entre les Espoirs de l’Union Bordeaux-Bègles et ceux du RC Toulon.
Deux clubs, deux trajectoires intenses, un même objectif : devenir champion de France. Exit Toulouse, tombé face à une UBB intraitable en demi-finale. Exit La Rochelle, balayée par la furia varoise en toute fin de rencontre. Le décor est planté pour une finale de feu.
Deux équipes à bout de souffle, mais déterminées
Ce match de la dernière chance se jouera autant dans les têtes que sur le terrain. Après des demi-finales éprouvantes physiquement et mentalement, les deux staffs n’ont qu’un mot à la bouche : récupération.
« Il y a forcément de l’excitation dans le groupe », confie Frédéric Garcia, manager girondin via Midi Olympique. « Néanmoins, nous avons axé notre début de préparation sur la récupération car les mecs ont dépensé énormément d’énergie lors de la demie. »
Même écho du côté de la Rade, où l’intensité du combat contre La Rochelle a laissé des traces : « Les organismes sont touchés », admet Cédric Béal, entraîneur toulonnais. « On essaie de régénérer le plus possible et de ne pas trop forcer lors des entraînements. C’est un juste milieu à trouver car il faut préserver de l’intensité. Ce fut un énorme combat face à La Rochelle et ce sera la même chose, voire pire, samedi. »
Après l’exploit, l’opportunité
Les deux finalistes ont dû aller au bout d’eux-mêmes pour renverser la vapeur en demi-finale. Des scénarios renversants, mais attention à ne pas croire que tout est déjà gagné. « Battre Toulouse est une magnifique performance […] mais ce n’est surtout pas un aboutissement. On peut faire quelque chose d’encore plus beau. Il ne faut pas se sentir arrivés, surtout pas », prévient l’entraîneur de l’UBB. Le message est clair : la finale n’est pas une récompense, mais un nouveau sommet à gravir.
Garder la tête froide
Comment aborder une finale comme une semaine ordinaire ? C’est le pari des deux staffs, décidés à ne pas bouleverser les routines qui les ont menés jusque-là. « C’est notre quarante-septième semaine ensemble cette saison. Pourquoi changer maintenant ? On ne change rien. Rien. Ça ne servirait pas à grand-chose. Les joueurs savent ce qu’ils veulent. L’objectif est de les accompagner jusqu’au coup d’envoi. », explique Cédric Béal.
Même approche en Gironde, où Garcia assume une continuité dans la méthode : « Le programme reste le même avec la volonté de faire preuve d’autant de sérieux et d’implication que la semaine dernière avant Toulouse. Comme déjà évoqué, il y a peut-être un peu plus de plages de récupération mais dans l’ensemble, aucune révolution. »
Et sur le terrain ? Pas de plan de jeu chamboulé. Les deux formations misent sur leurs forces : puissance, densité et agressivité dans les zones de combat.
Duel attendu, confrontation inédite
Cela fait plus de deux ans que ces deux géants ne se sont pas affrontés dans cette catégorie. Une éternité. Mais les analyses n’ont pas manqué ces derniers jours. « Toulon est programmé pour être là. C’est une équipe complète qui n’a perdu que deux rencontres depuis le début de la saison… Sur le papier, ils partent clairement favoris », admet Frédéric Garcia.
L’hommage est rendu aussi en sens inverse. « Je n’apprendrai rien à personne si je dis que c’est une grosse formation. […] En troisième ligne, deux joueurs portent énormément le ballon et les font souvent avancer », souligne Cédric Béal, conscient de l’envergure de l’adversaire.
Une seule certitude : ça va cogner
Bordeaux-Bègles et Toulon, ce sont deux machines forgées pour les duels. Dans un match qui s’annonce tendu, stratégique et physique, la clé pourrait bien se jouer dans les détails, dans l’intensité de chaque ruck, dans la précision de chaque possession.
Au bout, un titre. Une récompense.
Publicité
3 Commentaires
Allez les minots, faites-nous rêver !
Rien changer.mais si pourquoi ne pas limiter les ballons perdus a quelques m de l’en but lors de la1/2.la réussite face au perches pouvant être décisive,etc
Je ne suis pas rancunier. Bonne chance à vos espoirs. Je supporterai aussi les grands kontre Castres. Lemaitre mérite de se payer pour tout ce qu’il a fait déjà pour le rct.