Ces 3 joueurs « punis » par le staff Toulousain qui ont sorti une prestation XXL contre l’UBB

Ces 3 joueurs « punis » par le staff Toulousain qui ont sorti une prestation XXL contre l’UBB

Le lundi 30 juin 2025 à 12:26 par David Demri

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Lors de la finale du Top 14 remportée par le Stade Toulousain face à Bordeaux-Bègles (39-33 après prolongation), trois joueurs longtemps tenus à distance des compositions de départ ont brillé au moment décisif.

Cyril Baille, Emmanuel Meafou et Pita Akhi ont tous les trois changé le cours de la rencontre en entrant avec une rage et une efficacité qui en disaient long comme le confirme Midi Olympique.

Rien ne laissait présager ce scénario quelques semaines plus tôt. Tous trois avaient été titulaires lors de la désillusion toulousaine en Champions Cup, une demi-finale perdue face à cette même équipe bordelaise. Une contre-performance collective que le staff, à commencer par Ugo Mola, n’a pas oubliée.

« Se chercher des excuses avec les absents, au regard des joueurs qui étaient sur le terrain, ça serait quand même malvenu », avait alors souligné le technicien toulousain. Un avertissement à peine voilé destiné aux cadres présents ce jour-là.

Depuis, un vent de remise en question a soufflé. Moins utilisés, davantage bousculés, les trois hommes ont rongé leur frein avant de ressurgir avec puissance. À l’image de Cyril Baille, longtemps considéré comme un pilier de référence sur la scène internationale. Handicapé par des blessures sérieuses – rupture ligamentaire et fracture au péroné –, l’international français a su revenir au bon moment. Dans cette finale, il a retrouvé une mobilité et une présence qui ont fait vaciller la mêlée bordelaise.

Même constat pour Emmanuel Meafou. Après une saison tronquée par des soucis de santé, dont une infection pulmonaire pendant le Tournoi, le deuxième ligne a retrouvé son impact. À chacune de ses charges, il a fait reculer la défense girondine, surtout lors de la prolongation où il a multiplié les percussions.

Mais celui qui a sans doute le plus marqué les esprits samedi soir, c’est Pita Akhi. En toute fin de match, alors que les deux équipes étaient à égalité, il a provoqué deux pénalités capitales grâce à ses interventions chirurgicales sur les zones de ruck. Deux gestes défensifs d’une précision chirurgicale, qui ont ouvert la voie à Thomas Ramos pour faire basculer la finale. « Deux contests magnifiques », soulignait-on en interne, pour désigner l’impact décisif du centre néo-zélandais naturalisé.

Ces trois joueurs, mis en retrait après la déconvenue européenne, ont répondu sur le terrain avec une autorité silencieuse. Leur entrée en jeu n’a pas seulement renforcé l’équipe : elle a incarné l’esprit de revanche et la profondeur du collectif toulousain. Dans une saison où le management d’Ugo Mola a parfois pu surprendre, cette finale a prouvé une chose : à Toulouse, le banc peut faire basculer une saison entière.

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  1. Sam 30 juin 2025 at 14h- Répondre

    Rien à voir avec une quelconque punition ! Ces 3 joueurs ont connu pas mal de pépins de santé et n’étaient juste pas capable d’être à 110% sur, a minima, 60 min (ce qu’on demande aux titulaires d’une finale) … surtout Meafou qui a accessoirement eu un trou dans le poumon (et vu son gabarit, avec 35°C dehors, tu l’utilises 30 min max au top.)

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