Ces joueurs Clermontois qui risquent de ne plus jouer cette saison !

Ces joueurs Clermontois qui risquent de ne plus jouer cette saison !

Le vendredi 19 septembre 2025 à 11:56 par David Demri

2 Commentaires

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Le revers concédé à La Rochelle (34-16) le week-end dernier a mis en lumière une nouvelle fois le principal défaut de l’ASM Clermont : l’indiscipline.

Entre un carton jaune et un carton orange, tous deux pour plaquages hauts, les Auvergnats se sont une nouvelle fois tirés une balle dans le pied. Un mal récurrent que Christophe Urios et son staff veulent éradiquer avant la réception de Pau, samedi (14 h 30) au Michelin.

Urios hausse le ton

Agacé après la rencontre à Marcel-Deflandre, l’entraîneur clermontois n’a pas mâché ses mots :

« Il faut qu’on arrête de plaquer haut, car ce n’est pas le travail que l’on met en place. Je ne veux pas qu’on plaque haut, et les mecs qui le feront, ils ne joueront pas. Tout simplement parce que ce n’est plus possible ! »

Deux gestes ont particulièrement coûté cher aux Jaunards : l’épaule de Giorgi Akhaladze au visage de Jules Favre, sanctionnée d’un jaune dès la 12e minute, puis la faute plus grave de Rob Simmons sur Grégory Alldritt, sanctionnée d’un carton orange à la 69e minute et d’une convocation en commission de discipline.

Des statistiques inquiétantes

En deux journées, Clermont a déjà concédé 26 pénalités, ce qui en fait la 10e équipe la plus sanctionnée du championnat. Pire, avec trois cartons jaunes et un orange, l’ASM est avant-dernière au classement disciplinaire, juste derrière le Racing 92. Une tendance déjà préoccupante la saison dernière, lorsque les Auvergnats avaient écopé de 28 cartons jaunes, dont un tiers pour des charges à la tête ou plaquages dangereux.

Laïrle appelle à une prise de conscience

Pour Julien Laïrle, entraîneur de la défense, le problème est aussi individuel que collectif.

Il s’est confié via La Montagne :

« Tout ce qui est plaquage au-dessus des épaules, on sait maintenant que c’est terminé. Et cela relève de la responsabilité individuelle du joueur. Il doit y avoir une prise de conscience. Après, j’espère que quand tu prends plusieurs semaines de suspension, tu prends conscience des choses… Depuis le début de la saison, on leur répète de plaquer bas. On le travaille beaucoup aux entraînements parce qu’il s’agit de notre responsabilité en tant que staff. Après, il faut que l’on soit meilleurs que ça les week-ends. »

Un travail spécifique à l’entraînement

Pour corriger ces fautes, le staff multiplie les ateliers intensifs avec boucliers et les séances vidéo individualisées. Yerim Fall confirme l’implication des joueurs :

« Il faut que l’on plaque bas. Nous enchaînons des exercices et des skills à basse intensité pour gommer ces irrégularités qui nous coûtent cher pendant les matchs. Les coachs nous prennent souvent à part et nous montrent des vidéos où nous avons été perfectibles. C’est à chacun individuellement d’effacer ces scories. »

À l’heure d’affronter une Section paloise en confiance, Clermont sait qu’il ne pourra plus se permettre de jouer en infériorité numérique durant vingt minutes par rencontre. Pour espérer viser plus haut, la discipline n’est plus une option mais une urgence.

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2 Commentaires

  1. Raffidinfluence 19 septembre 2025 at 17h- Répondre

    C pas un problème de plaquer bas mais deux attentats manifestes. Voilà la nouvelle équipe d’urios. Je soutiendrai Pau ce week-end. C dommage il y a des bons mecs comme Tixeront mais les ceyte et cie jouent aux gros kon.

  2. Erwan 19 septembre 2025 at 18h- Répondre

    Dit – il !!!! en ayant dans son équipe des Botia, Skelton qui sont c’est vrai des petits anges !! sans parler de O’Gara .