Le marché des transferts pour la saison 2025-2026 a officiellement fermé ses portes le 7 juillet. Si quelques ajustements restent encore envisageables durant l’été, les clubs ont désormais bouclé l’essentiel de leurs effectifs, laissant place à une première analyse des mouvements de l’intersaison.

Un marché encore actif en coulisses

Malgré la fin de la période officielle, certaines équipes continuent de scruter les opportunités. La Rochelle pourrait encore chercher un pilier droit, Perpignan étudie la piste d’un demi de mêlée étranger, et Toulon reste à l’affût de bonnes affaires.

Comme l’a expliqué Laurent Emmanuelli, directeur sportif du RCT :

« La période officielle de mutation étant terminée, nous travaillons encore sur le recrutement éventuel d’un ou deux joueurs supplémentaires à des postes ciblés, en fonction des opportunités. »

L’exemple de Montpellier, qui a récemment signé le jeune Puma Justo Piccardo, montre qu’un coup de maître reste possible. Les joueurs sans club sont particulièrement scrutés à ce stade.

Parmi les noms les plus notables, on retrouve Eddy Ben Arous, Fritz Lee (dans le viseur de Nice et du BO), Veikoso Poloniati, Ben Tapuai (ciblé par Brive) ou encore Ali Crossdale, en convalescence, comme le rappelle Midi Olympique.

À l’étranger, la disponibilité de Liam Williams attire déjà l’attention de clubs ambitieux souhaitant frapper un grand coup.

Le Pro D2, vivier stratégique du Top 14

Cette intersaison, près d’une centaine de transferts ont été enregistrés en Top 14, soit environ sept recrues par club. Fait marquant : près d’un tiers de ces recrues proviennent du Pro D2. La deuxième division séduit de plus en plus les clubs de l’élite, qui y trouvent un marché local, plus abordable, et une véritable pépinière de talents.

Des clubs comme Castres ont fait de cette stratégie un modèle, tandis que Clermont, en quête de renouvellement, y voit une alternative efficace. De jeunes joueurs se sont ainsi fait remarquer, à l’image de Mathis Ferté (Toulon), Ugo Pacome (La Rochelle), Léo Carbonneau (Racing 92), ou encore Gabin Lorre et Mathis Sarragalet (Lyon).

Un marché international moins flamboyant

Alors qu’il était autrefois le cœur du recrutement, le marché des joueurs étrangers tend à se contracter. Néanmoins, certaines recrues de prestige marqueront la saison à venir : Zach Mercer (Toulon), Jamie Ritchie (USAP), Rob Leota (Bayonne) et Taniela Tupou (Racing 92). Ces stars auront la mission de s’imposer rapidement pour justifier les investissements consentis par leurs clubs.

Place au terrain

La période des transferts étant désormais close, le temps des spéculations s’achève. Il ne reste plus qu’à voir, dès la reprise, quels clubs ont réussi le meilleur mercato et qui, parmi les nouveaux venus, fera réellement la différence.