Le Stade Français n’a pas encore sécurisé sa place en Top 14, mais les grandes manœuvres pour la saison prochaine sont déjà bien engagées dans les coulisses du club parisien. Alors que le maintien est presque en poche après une victoire à l’arraché contre Lyon (31-30), l’état-major s’affaire à bâtir un staff ambitieux et structuré pour 2024-2025.

Au cœur de ce nouveau projet, plusieurs confirmations importantes.

L’Anglais Paul Gustard, déjà en poste, est sur le point de prolonger son aventure en tant qu’entraîneur principal. À ses côtés, un quatuor de techniciens reconnus prendra les commandes des différents secteurs du jeu : Morgan Parra pour l’attaque, Perry Freshwater en charge de la mêlée, et Rory Kockott pour la défense.

La nomination de l’ancien international français, passé par Castres avant de raccrocher les crampons à Paris, est désormais actée selon le journal L’équipe. Une continuité naturelle pour celui qui avait déjà entamé sa reconversion dans la capitale.

Autre renfort de poids : Scott Crean. Arrivé à Perpignan en 2023, le Néo-Zélandais rejoint le Stade Français comme nouveau directeur de la performance. Il succède à Ange Costella, dont le départ en avril avait laissé le poste vacant. Une prise stratégique destinée à professionnaliser davantage l’encadrement autour du groupe professionnel.

Mais c’est peut-être dans l’organigramme que le changement le plus significatif pourrait s’opérer. Depuis le départ de Laurent Labit, le rôle de directeur sportif restait à pourvoir.

Selon L’équipe, le favori pour occuper cette fonction n’est autre que Kobus Potgieter, actuel responsable du centre de formation. Ce dernier verrait ainsi son champ d’action élargi à l’ensemble du secteur sportif professionnel.

Reste à obtenir la validation définitive lors d’une réunion stratégique à venir, en présence du propriétaire Hans-Peter Wild.

Le Stade Français avance donc sur plusieurs fronts à la fois, entre survie sportive et refonte de son encadrement. Une chose est sûre : les fondations du renouveau se posent dès aujourd’hui, dans l’ombre des derniers matchs de la saison.