Il avait déjà dit stop, avant de finalement remettre les crampons pour dépanner les Wallabies.

Cette fois, Nic White assure : à 35 ans, le demi de mêlée australien met un terme définitif à sa carrière.

Sur ses réseaux sociaux, l’ancien international n’a pas caché son émotion au moment de tourner la page.

« Put…, ça va me manquer », a-t-il écrit sur Instagram, en guise d’adieu au rugby professionnel.

Une retraite bis, mais la bonne cette fois

Le Wallaby aux 77 sélections avait déjà annoncé sa fin de carrière début août, après les tests face aux Lions britanniques et irlandais. Mais l’avalanche de blessures dans les rangs australiens l’avait poussé à reprendre immédiatement du service, le temps de lancer le Rugby Championship.

Titulaire lors des deux rencontres en Afrique du Sud, puis contre l’Argentine, White a une nouvelle fois rendu service à son pays. Mais avec le retour de Jake Gordon, il n’a pas été retenu pour la double confrontation à venir face à la Nouvelle-Zélande (27 septembre et 4 octobre).

Cette fois, l’histoire semble bel et bien terminée.

Un parcours riche, entre hémisphère Sud et Europe

Formé aux Brumbies, où il a débuté en 2010, White a mené une carrière marquée par ses expériences à l’étranger. Après un premier passage à Canberra (2010-2015), il a porté les couleurs de Montpellier (2015-2017), puis d’Exeter (2017-2020), avant de revenir aux Brumbies et de conclure à la Western Force la saison dernière.

Au-delà de ses 77 sélections, il restera comme l’un des symboles du poste en Australie, réputé pour son caractère bien trempé et sa science du jeu.

Clap de fin

Cette fois-ci, il n’y aura pas de retour. Nic White raccroche les crampons pour de bon, laissant derrière lui une carrière dense et respectée, entre Super Rugby, Top 14, Premiership et sélection nationale.