Cette jeune pépite qui rêve de jouer contre les All-Blacks avec le XV de France !
Cette jeune pépite qui rêve de jouer contre les All-Blacks avec le XV de France !
Le mercredi 11 juin 2025 à 13:05 par David Demri
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Maël Moustin sort d’une première saison accomplie au MHR. Auteur de six essais en quinze matchs, l’ailier martiniquais, arrivé en provenance de Bordeaux, fait partie des grosses satisfactions de la saison. À tel point que le staff de l’équipe de France suit ses performances avec attention et pourrait le sélectionner pour la tournée d’été en Nouvelle-Zélande. Un rêve pour l’enfant de Fort-de-France.
Maël Moustin, la saison vient de se terminer avec cette défaite frustrante contre Clermont. Quel bilan tirez-vous de votre première année sous le maillot du MHR?
C’est une saison un peu variable. J’ai commencé avec des blessures, des petits pépins physiques. Puis j’ai réussi à enchainer les matches en octobre novembre (7 matches consécutifs) avant de me reblesser. Mon corps n’était plus habitué, plus adapté à enchainer. C’était nouveau pour moi de faire une saison pleine puis j’ai toujours eu une fragilité aux ischios. Heureusement, j’ai réussi à finir la saison convenablement avec des objectifs en tête pour la suite. Mais malgré les blessures, je suis très content de cette première année.
Je suis parti de Bordeaux pour faire partie vraiment d’un collectif, de me sentir un peu le numéro un dans une équipe et d’avoir plus de temps de jeu. C’est vrai que c’était un pari parce que je savais qu’à Bordeaux tout allait bien se passer. Je suis arrivé dans un contexte assez particulier ici à Montpellier qui venait de disputer le match de barrage. Mais j’avais justement envie de faire partie du projet, de faire partie des mecs qui vont réussir à relever le club, de remonter la pente. C’était vraiment un objectif personnel pour moi.
Est-ce que l’intégration a été facile à Montpellier, avec quelques petits soucis de ponctualité vous concernant à votre arrivée…
Ça a été très facile. Les mecs m’ont tout de suite accompagné. On a fait des petites journées cohésion. C’était vraiment sympa. Je me suis direct senti comme un membre de l’équipe. Après oui au début, j’ai eu des écarts, il n’y a rien à expliquer. Je devais m’acclimater à une nouvelle ville, une nouvelle équipe et des nouveaux horaires qui sont différents de ceux de Bordeaux, mais bon ce n’est pas une excuse. Il fallait surtout que je me rattrape. Je pense que cet écart m’a fait du bien parce que du coup, je me suis direct dit que là, ok, j’ai fait ces erreurs-là, mais il faut que je montre que je ne suis pas que ça et que j’ai envie de jouer.
Quels sont les axes de progression pour la suite?
J’ai beaucoup de choses à travailler au poste, notamment les jeux au pied. Il faudrait que je continue à bosser dessus. Travailleur aussi tout ce qui est réception aérienne, un peu de qualité technique, et continuer à travailler. C’est toujours la clé de la réussite.
Depuis quelque temps, votre nom revient avec insistance pour la tournée d’été de l’équipe de France en Nouvelle-Zélande. Cela représenterait quoi pour vous?
Ce serait un rêve. C’est énorme parce que, comme je l’ai dit, je viens d’une petite île, de la Martinique. Et savoir qu’on peut aussi, les Martiniquais, les Antillais, réussir à gravir le haut niveau du rugby, ce serait incroyable. Ce serait un rêve d’enfant. Maintenant, j’attends d’avoir mon nom sur la liste et on verra la suite.
Une première sélection en Nouvelle-Zélande, ça serait extraordinaire en plus…
Ce serait incroyable. Jouer face aux Blacks… Je pense que tout le monde a rêvé un jour de faire un match face à eux. Parce que c’est vraiment une grande nation. C’est une chance, une opportunité qui serait complètement folle.
Jimmy Marlu est le premier Martiniquais à avoir porté le maillot de l’équipe de France. Vous seriez le second, c’est une fierté aussi on imagine?
Oui, c’est sûr car c’est une petite île dont on n’entend pas beaucoup parler. C’est vrai que du coup, avoir la chance d’avoir des joueurs qui arrivent à jouer en équipe de France et à se montrer comme ça, ça permet un peu d’avoir plus de visibilité sur notre île. J’ai commencé le rugby à cinq ans en Martinique au Diamant Martinique avant de partir un an à La Réunion au club de Saint-Jo avant de partir à Agen avec mes frères puis à Bordeaux.
Via RMC Sport
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