Charles Ollivon aligné en deuxième ligne sur le long terme ?
Charles Ollivon aligné en deuxième ligne sur le long terme ?
Le samedi 15 novembre 2025 à 21:23 par David Demri
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Ollivon, futur “couteau suisse” du XV de France ?
Déjà titularisé comme flanker puis numéro 8 sous Fabien Galthié, Charles Ollivon est cette fois aligné… en deuxième ligne, avec le numéro 4. Une trajectoire similaire à celle de Chabal ou Benazzi, capables de reculer dans la mêlée sans perdre en impact.
Pierre Mignoni, son manager au RCT, en est convaincu :
« C’est quelqu’un qui sur une fin de carrière peut très bien jouer à ce poste-là… on l’a vu avec d’autres joueurs ».
Si ce repositionnement répond bien sûr aux blessures de Thibault Flament et Mickaël Guillard, il s’inscrit aussi dans une tendance forte du rugby version Galthié.
La patte Galthié : de la mobilité avant tout
Depuis 2020, le sélectionneur multiplie les profils hybrides. Sur ses 62 matchs, il a titularisé un troisième ligne en numéro 4 une fois sur deux : Le Roux, Woki, Roumat… Et même Flament a longtemps alterné entre flanker et deuxième ligne en club.
Pourquoi ? Pour accélérer le jeu français.
Comme l’expliquait Thibault Giroud :
« Nous avons des lacunes persistantes… Il faut que l’on ait des garçons capables d’augmenter leur pic d’accélération. »
Woki en était l’archétype : rapide, explosif, capable d’enchaîner les efforts.
Giroud parlait même de lui comme d’un joueur « très performant dans l’intensité courue et dans l’intensité combattue ».
Ollivon peut-il devenir un deuxième ligne version Galthié ?
Sur le papier, oui.
• il pèse 114 kg, presque le même gabarit que Flament ou Le Roux,
• il possède cette capacité rare à changer de rythme,
• et il est le meilleur marqueur d’essais des avants français (16).
Reste la question du combat pur. Peut-il rivaliser avec les Etzebeth, Barrett ou Itoje ?
Peut-être pas encore… mais comme dit le proverbe : c’est en ferraillant que l’on devient ferrailleur.
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