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Charles Ollivon se confie avant d’affronter les All-Blacks

Charles Ollivon se confie avant d’affronter les All-Blacks

Le samedi 26 novembre 2016 à 11:14 par David Demri

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Le troisième ligne international Français, Charles Ollivon s’est longuement confié lors d’un entretien accordé à L’équipe, ce samedi. Le joueur du Rugby Club Toulonnais revient sur divers sujets.

Interview à lire ci-dessous:

Le joueur du RC Toulon avoue prendre un malin plaisir à récupérer les ballons dans les airs, en touche. Extrait:

« Mon geste préféré ? Prendre un ballon en touche. J’aime beaucoup. Il y a de l’intelligence qui entre en jeu et cette sensation de gagner un ballon sur la hauteur, d’être au-dessus. Il faut une qualité de jump pour s’imposer dans les airs, dominer. C’est un des seuls secteurs où la puissance physique entre moins en jeu, même si je suis évidemment aidé par ma taille (1,99 m). En touche, quand tu casses ça à l’adversaire, tu lui casses beaucoup ; c’est un lancement de jeu en moins. »

Le troisième ligne Varois évoque ensuite le problème des en-avants. Selon lui, il faut être très adroit de ses mains pour éviter de faire des en-avants. Extrait:

« À la pelote, tu peux être surpris par un rebond avec le mur, comme au rugby par un rebond du ballon. Tu n’as pas toujours le corps dans l’axe du ballon, il faut aller le chercher avec ta main. Tout part de tes doigts. Malgré ça, moi le premier, ça m’arrive de faire des en-avant. Je peux faire de vraies fautes de mains, elles ne sont pas parfaites (sourire). Mais il n’y a pas que les mains ; par exemple, quand on va chercher le ballon sous les chandelles. Beaucoup de choses entrent en jeu : le placement, l’appui, le jet des mains vers le haut. L’adresse des mains doit représenter 50 %. Mes mains sont longues, grandes plutôt. Quand je joue à la pelote, mes mains doublent de volume sur la frappe. Plus jeune, j’avais la main un peu plus épaisse. J’ai eu des problèmes à un doigt, mais jamais de fracture. Je sais que mes mains me servent pour travailler, c’est hyper important. Le rugby est devenu très physique, mais un toucher de balle est plus important encore. Si tu veux franchir un palier, forcément, il faut des mains. Et à n’importe quel poste. »

Pour conclure, Charles Ollivon évoque son nombre d’essais marqués avec le Rugby Club Toulonnais cette saison. Extrait:

« J’ai marqué cinq essais depuis le début de la saison. Prenons le cas précis de celui contre Clermont (23-21, 25 septembre) : je sais qu’il y a deux coéquipiers à ma gauche. À la vidéo ou dans le public, on va dire qu’il y a un deux contre zéro. Mais, sur l’action, mon ressenti n’est pas du tout celui-là. Je vois Fofana qui, au lieu de courir vers moi, court à reculons. Ça veut dire qu’il va aller chercher le deuxième mec à l’extérieur (Taofifenua). Je me dis : « Je ne vais pas lui faire la passe, sinon Wesley va lui sauter dessus. » Et ça va tellement vite. Tu peux avoir vingt mètres de décalage, ils sont bouffés en un instant. Je fais un crochet intérieur, je sais que j’en suis capable, et ça passe. C’était un peu la même chose à Pau (18-22, 26 août), où j’entends que Guilhem (Guirado) me demande de la garder ; je fais un crochet intérieur, je marque. J’ai toujours eu ça. Face aux Samoa, à Toulouse, mon essai est une situation de surnombre et, quand je réceptionne le ballon, le défenseur décroche complètement pour défendre sur l’extérieur ; donc il me laisse l’espace pour finir sur la vitesse. »

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1 Commentaire

  1. Lou toti 26 novembre 2016 at 13h- Répondre

    Decidemment j’aime de plus en plus ce joueur.