Derrière la mêlée, la concurrence est féroce. Centres, ouvreurs, demis de mêlée : Patrick Arlettaz détaille pour Midi Olympique les équilibres d’un groupe tricolore plus riche que jamais.

Sur la densité au centre, il reconnaît un luxe de choix. Extrait :

« Tous les choix sont difficiles à faire. Il y a tellement de talent au centre qu’on est déçu de voir certains joueurs quitter le groupe, mais on serait aussi tristes de ne pas garder ceux qui restent avec nous. C’est un problème de riche. »

Sur Gaël Fickou, son influence est évidente pour lui. Extrait :

« Il compte quand même 96 sélections. L’équipe de France, c’est son club. Gaël pèse lourd dans le vestiaire. Son expérience est précieuse, son extrême motivation aussi, tout en étant capable d’être détaché de l’événement pour ne pas subir la pression.  Gaël a cette faculté exceptionnelle à élever son niveau, parce qu’il connaît les exigences du rugby international. Même s’il ne traverse pas le terrain avec le Racing, on sait qu’il saura se mettre au niveau requis pour évoluer avec l’équipe de France. »

Sur la question du capitanat, il confirme la légitimité du joueur. Extrait :

« Il était le capitaine de la tournée en Nouvelle-Zélande, il n’a pas déçu. Il y a d’autres prétendants, mais ce n’est pas une idée farfelue que de le mettre dans les potentiels capitaines pour cette tournée. »

Concernant les ouvreurs, le débat Jalibert–Ntamack est inévitable. Extrait :

« Mathieu, c’est un personnage qui ne laisse personne indifférent. Sur le terrain, il a des qualités offensives incroyables. Romain et Thomas ont d’autres qualités, une solidité défensive indéniable. Thomas est un véritable stratège. »

Enfin, sur le duel Le Garrec–Lucu, Arlettaz résume deux styles opposés. Extrait :

« Nolan est capable d’exploit individuel. Il a des appuis, une vitesse, parfois de la vista. Et Max est excellentissime dans sa façon de mener, de construire un match. »