
Christophe Urios: « Contre Toulon, on savait que ça allait parler Géorgien »
Christophe Urios: « Contre Toulon, on savait que ça allait parler Géorgien »
Le lundi 9 mai 2016 à 13:05 par David Demri
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Interrogé en conférence de presse, le manager du Castres Olympique, Christophe Urios a analysé la défaite de son équipe face au Rugby Club Toulonnais, dimanche soir à Mayol.
En voyant la composition d’équipe Varoise, il s’attendait à voir beaucoup de combat du côté du RCT. Il estime que perdre 17 à 7 est finalement pas si mal. Extrait:
« Avec un peu plus de patience et de précision, on aurait pu être davantage dans le score. Tourner à 10 – 00 en première mi-temps, c’est un peu raide. Le point positif du match c’est que l’on n’a pas abandonné et c’est notre marque de fabrique. Même lorsqu’on évoluait à 14, on jouait sur notre ligne dans des conditions difficiles. Je suis plutôt satisfait sur cela, mais je le suis depuis de nombreux mois. On savait qu’on allait rencontrer un Toulon remonté. Finalement, perdre 17 à 7 ce n’est pas mal. Même si je nous ai trouvé un peu en-dedans. Mais ce serait manquer d’humilité de dire que c’est de notre faute si on perd. On savait que Toulon s’était bien préparé. Ils se sont faits un peu bouger dans la semaine pour parler gentiment. Quand j’ai vu la composition d’équipe avec un flanc de mêlée complètement Géorgien, je me suis bien rendu compte que ça allait parler Géorgien. Je suis très déçu de notre mêlée, même si la mêlée de Toulon a fait une belle partie. »
Il regrette que ses joueurs n’aient pas réussi à sortir correctement de leur camp en seconde période. Extrait:
« Le vent, je ne sais pas s’il a été problématique. Je trouve qu’en seconde mi-temps les intentions étaient plutôt bonnes. On a alterné sur des choses très bonnes et très moyennes en première mi-temps. Mais on récupère trois ou quatre ballons en touche. On savait que le champ profond Toulonnais était fragile là-dessus, donc on les a testé. Le vent nous a un peu perturbé. En seconde mi-temps, on a eu des difficultés à sortir du camp et à avoir le ballon puis à occuper, contrairement à la première mi-temps. On a manqué de précision technique puis on a été pris. On a eu que très peu de ballons donc c’était compliqué. »
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Urios, un entraîneur respectueux et respectable ! Toujours propre dans les médias… comme j’ai déjà lu quelque part, ça ne m’étonnerais pas qu’il devienne entraîneur de l’EDF dans plusieurs années si il fait de bon résultat !
Un type formidable…un lion sur le terrain quand il jouait, qui est devenu un super entraineur et meneur d’hommes…il n’y a qu’à voir ce qu’il a réussi à Oyo avec (sans faire insulte à qui que ce soit !) un groupe relativement modeste…
Chapeau bas Monsieur Urios !