Christophe Urios croit encore à une place dans le top 6 : « On a baptisé ces deux matchs ‘on n’a plus le choix' »
Christophe Urios croit encore à une place dans le top 6 : « On a baptisé ces deux matchs ‘on n’a plus le choix' »
Le vendredi 30 mai 2025 à 14:01 par David Demri
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Samedi après-midi, l’ASM Clermont accueille le Stade Français dans un Michelin plein à craquer. Une rencontre à très fort enjeu pour les Auvergnats, qui n’ont plus le droit à l’erreur s’ils veulent continuer à croire à une place dans le top 6.
Dans ce contexte, Christophe Urios ne veut pas entendre parler de revanche sur le match aller, perdu 36-6 à Jean-Bouin.
Pour le technicien clermontois, l’enjeu du jour prime largement sur un quelconque esprit de revanche comme il l’explique à Midi Olympique. Extrait :
« Non. Autant j’avais fait un retour sur le match à l’Usap, mais Paris, je n’en ai pas parlé. Ce n’est pas un match qui m’avait marqué. L’enjeu suffit. En plus du jeu, de l’ambition, le fait que ce sera le dernier match à domicile de la saison. Je pense que les motivations sont suffisantes ! »
Face à des Parisiens qui jouent leur qualification en phase finale, Urios s’attend à une opposition intense, portée par l’envie de survivre.
« Ils jouent leur vie en Top 14, donc forcément on va rencontrer une équipe qui va être ch*ante à jouer. Les mots de Morgan Parra dans la semaine nous traduisent un peu ce qu’ils vont faire. Je trouve que c’est un club qui a du caractère. Quand vous revenez d’un 17-0 dans un match comme Lyon, dans un contexte de ‘dernière chance’, il faut avoir du caractère. Et ils ont en plus des joueurs qui sont capables de faire gagner le match. C’est un adversaire dangereux. »
Sur la question de savoir si Clermont est enfin devenu cette « équipe pénible à jouer » évoquée en début de saison, Urios reste lucide. Extrait :
« Pas du tout. Quand on est une équipe pénible à jouer, on ne prend pas 35 points à l’extérieur comme à Castres. Alors on peut l’être, par moments, mais absolument pas dans la durée. On prend des essais faciles, où il n’y a rien. On est menés 31 à 8, mais après par contre on est capable de gagner le match. »
Dans ce sprint final sans filet, le technicien clermontois insiste sur la clarté du message : il faut gagner. Extrait :
« On a baptisé ces deux matchs ‘on n’a plus le choix’. Ce contexte ne change rien pour moi dans la préparation du match. On ne pense pas à Montpellier aujourd’hui, on pense uniquement au Stade français. »
En recevant Paris, Urios s’attend à un scénario similaire à la réception de Perpignan, avec beaucoup de tension et peu de marge d’erreur. Extrait :
« Ce ne sont pas les mêmes équipes, mais ce sont un peu les mêmes pressions sur le match oui. Si on n’arrive pas à embarquer le match, cela sera plus facile pour eux. Il faut qu’on arrive à être efficaces, forts sur les bases, marquer les essais quand ils se présenteront, pas comme contre l’Usap. Il ne faut pas qu’on ait les Parisiens sur le porte-bagages. Mais eux, ils vont vouloir être sur le porte-bagages. »
Clermont n’a plus le choix. Et Christophe Urios le répète : ce n’est ni la tactique, ni les chiffres, mais la flamme, qui fera la différence samedi.
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Eh oui .. à l’ASM aujourd’hui on ne parle plus de rugby , ni de tactique , parce que ça on n’y arrive pas trop donc Urios actionne ses leviers préférés l’honneur , le maillot , le courage , la flamme . J’ai un doute pour que cela suffise pour entrer dans les 6 .
Une équipe condamnée à rester en milieu de tableaux