Christophe Urios en admiration devant l’un de ses joueurs : « C’est la classe ! »
Christophe Urios en admiration devant l’un de ses joueurs : « C’est la classe ! »
Le mardi 23 septembre 2025 à 18:35 par David Demri
4 Commentaires
Publicité
La saison passée, Clermont était souvent pointé du doigt pour son jeu prévisible, largement basé sur la puissance de ses avants et ses mauls.
Cet automne, le visage offensif de l’ASM a changé. L’une des raisons ? L’arrivée d’Harry Plummer, ouvreur néo-zélandais de 25 ans qui insuffle une nouvelle dynamique aux « Jaune et Bleu ».
Une prestation référence face à Pau
Dimanche contre la Section Paloise (50-27), Plummer a signé sa prestation la plus aboutie depuis son arrivée en Auvergne. En début de rencontre, sa pénaltouche manquée a rappelé ses erreurs de La Rochelle une semaine plus tôt.
Mais la suite a rassuré tout un stade. Auteur de 15 points au pied (7/8), il a surtout dirigé le jeu avec une autorité nouvelle, se montrant décisif sur trois essais des lignes arrière, un secteur qui retrouve enfin de l’efficacité.
À l’issue du match, Christophe Urios n’a pas tari d’éloges, via La Montagne :
« Harry, c’est la classe. C’est la classe en semaine, c’est la classe en match. C’est le genre de joueur qui te fait progresser en tant que coach. »
Inspiration et audace dans le jeu
Sobre mais précis dans son lancement sur l’essai de Tixeront (15e), incisif sur celui de Raka (29e) grâce à une feinte de passe et une fixation chirurgicale, inspiré enfin sur la chistera qui ouvre la voie à Newsome (78e), Plummer a démontré une variété qui manquait cruellement au jeu clermontois.
Urios nuance toutefois :
« Il a tendance à s’engager un peu trop, il me fait peur des fois. » L’entraîneur veut protéger son ouvreur des excès d’enthousiasme qui pourraient l’exposer aux blessures.
Une adaptation encore en cours
Tout n’est pas parfait. Plummer a souffert à La Rochelle et reste irrégulier dans son jeu au pied d’occupation, notamment sur les chandelles. Mais son entraîneur reste confiant : « Sa connexion dans l’axe 8-9-10 doit encore être meilleure. Mais plus il disputera de matchs, plus ce sera facile pour lui. »
Le technicien pointe aussi une différence culturelle entre le Super Rugby et le Top 14 :
« Il y a une grande différence entre le Top 14 et ce qu’il a connu jusqu’à maintenant en Super Rugby : c’est la vitesse. Il trouve que c’est lent ici, il a envie de jouer. Mais il faut qu’il arrive dans certaines situations à être plus patient. »
Publicité
4 Commentaires
Quand auront nous un 10 de ce niveau ?je le disais ici. Celà fait plusieurs saisons qu’on a ce déficit en 10.ce qui est rédhibitoire pr faire mieux que l’an passé…
D’accord avec toi. Aux côtés de Serin, aucun 10 n’a existé et n’existera. Pas assez connecté et trop perso. selon moi.
L’an prochain a priori, vu qu’Albornoz aurait signé.
Pour le moment il est un peu trop tôt pour s’enflammer.. c’est certain que comparé à ce que nous avions avant, on peut difficilement faire pire… mais ne nous enflammons pas non plus, il faut le voir dans les matchs à pression ou contre les grosses écuries du championnat et là nous verrons vraiment ce qu’il vaut.. il laisse entrevoir certaines capacités et il dispose de façon sûr un très gros coup de pompe…. mais il a aussi loupé ( a chacun de ces matchs) quelques pénaltouches de façon un peu curieuse, ce qui sur des matchs couperets pourraient couter cher donc wait and see… il laisse aussi toujours 1 transformation ou 1 pénalité en route (2/3 ou 5 points) ce qui peut parfois manquer au bout quand ca joue serré….. voyons d’ici quelques temps si ces scories arrivent à s’effacer et si c’est vraiment le cas et que l’animation reste au rendez vous comme ca a été le cas contre Paul alors là nous pourrons déboucher le champagne !!