Christophe Urios en colère : « On ne travaille pas bien »
Christophe Urios en colère : « On ne travaille pas bien »
Le mardi 9 décembre 2025 à 16:30 par David Demri
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La correction reçue à Londres (47-10) n’a pas seulement mis en lumière l’écart de niveau avec les Saracens. Elle a surtout rappelé une évidence : l’ASM joue aujourd’hui avec un effectif étiré jusqu’à la corde, où chaque absence pèse lourd et où chaque blessure complique la semaine suivante.
Le déplacement à Sale, samedi (16h15 au Michelin), pourrait toutefois marquer un tournant avec une vague de retours attendue.
Une équipe trop jeune, trop légère pour survivre à Londres
Le symbole du jour ? Le lancer en touche du jeune Tom Belkessa, 19 ans, qui découvrait le très haut niveau. Un ballon mal capté, une contre-attaque express, un septième essai anglais, et la réalité de l’ASM 2024-2025 : beaucoup de bonne volonté, mais trop peu de vécu collectif pour tenir contre une mécanique rodée comme les Sarries.
Conquête chahutée, mêlée pénalisée à répétition, touches imprécises : Clermont n’a jamais eu les armes pour installer le moindre doute chez son adversaire.
Pourtant, Anthime Hemery refusait d’incriminer les absents :
« Tout le monde s’est envoyé. Ce n’est pas une histoire de joueurs manquants », assurait-il via La Montagne.
Une manière de protéger un groupe contraint de jouer avec une colonne vertébrale décimée — seize forfaits ce week-end.
Urios sonne l’alarme : “On n’arrive plus à travailler”
L’équipe alignée n’était pas dénuée d’expérience, mais les repères manquaient, notamment au centre où Newsome et Simone formaient une paire improvisée. L’objectif était simple : rester au contact le plus longtemps possible. À 26-0 à la pause, ce plan avait implosé.
Christophe Urios, déjà irrité en semaine, n’a pas masqué sa frustration.
« On n’a pas les joueurs qu’on voudrait. On économise tout le monde, on n’arrive pas à bosser correctement », pestait-il.
Plus que la défaite, c’est l’impossibilité d’avancer dans le travail quotidien qui préoccupe le manager. L’équipe construit, déconstruit, réadapte en permanence. Difficile de rivaliser avec les grosses cylindrées dans ces conditions.
Un rayon de lumière malgré tout : le retour en match officiel de George Moala, attendu depuis des mois, a offert un premier signe de renfort.
Une cascade de retours espérés pour Sale
Le staff clermontois attend un soulagement massif cette semaine. Plusieurs cadres ou joueurs de rotation devraient redevenir disponibles :
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Joris Jurand
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Alivereti Raka
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Alivereti Loaloa
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Léon Darricarrère
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Pio Muarua
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Giorgi Akhaladze
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Kylan Hamdaoui
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Killian Tixeront
À cela s’ajoutent Seilala Lam, Thomas Ceyte et Yérim Fall, déjà intégrés au groupe élargi ce week-end.
Et surtout, Marcos Kremer et Régis Montagne, revenus de congés, devraient postuler.
Un renfort massif qui tombe à pic : Clermont ne peut plus se permettre de perdre du temps. Avec Sale qui débarque au Michelin et un Top 14 qui s’annonce infernal sur les prochaines semaines, c’est maintenant que l’ASM doit retrouver de l’épaisseur.
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